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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mars 2017

Cambadélis écrit aux militants du PS

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, vient d'écrire à tous les militants. Un acte de bravoure ou une nouvelle synthèse telle qu'on les vit depuis de nombreuses années ? Dénonce-t-il une scission ou annonce-t-il une fission ? Si dans la forme il soutient Hamon, dans le fond n'est-il pas déjà parti ailleurs ? En tous cas voilà les 4 pages d'un dur exercice d'équilibriste que Cambadélis aurait pu s'épargner. La traduction immédiate de Valls  en commission des conflits eut été plus pertinente.

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30 mars 2017

Pas tout à fait un poisson d'avril !

Saint-Marguerite : le piranha des Vosges

29 mars 2017

Syndicalisme franco-allemand

Mosbach est une petite ville pittoresque à l’est de Heidelberg, au pied de l’Odenwald et à proximité du Neckar. Sur le plateau aux horizons boisés, deux bâtiments constituent l’un des neufs centres de formation de Ver.di répartis sur l’ensemble de la République fédérale. C’est là que des syndicalistes français et allemands se sont retrouvés pour en appeler à l’Europe sociale (voir la résolution en fin d’article).

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Ver.di, « syndicat unifié des services », a été créé en 2001 et, fort de ses 2,1 millions de membres, est la plus importante organisation des huit fédérations composant la DGB, la principale confédération de syndicats allemands qui représente, elle, 76% des syndiqués du pays.

Pendant deux journées, du 2 au 4 mars, une quarantaine de militants issus de la CGT Alsace, de Lorraine, de Ver.di Bade-Würtemberg, et de Sarre/Rhénanie-Palatinat se sont retrouvés pour un « séminaire » (selon le vocable utilisé en allemand) qui portait, pour la troisième édition de cette initiative à la fois régionale et transfrontalière, sur deux questions précises : la situation et la syndicalisation des jeunes d’une part, et la coopération ou solidarité possible à l’intérieur d’un groupe présent dans les deux pays, en l’occurrence Veolia et plus spécifiquement sa branche traitement des déchets.

Il a fallu, du côté français, pour composer une délégation en adéquation avec les deux thèmes, piocher au-delà des deux régions frontalières : ainsi, deux porte-paroles d’un collectif « Jeunes » de Lyon et deux responsables syndicaux Veolia de Montpellier et de Paris se sont joints aux Alsaciens et Lorrains.

Pour ce qui fut de l’atelier consacré aux jeunes, les constats convergent : ceux d’une précarité croissante empêchant de construire le cadre d’existence suffisamment stable et autonome pour permettre d’envisager un engagement syndical.

Le système « dual » allemand (apprentissage simultané en école et en entreprise), très répandu, ne fournit plus les mêmes garanties d’embauche et les parcours de formation allemands débouchent désormais aussi, comme en France, sur une succession de stages ou de périodes d’essai interminables.

Un étudiant en maîtrise d’histoire intervient pour témoigner des difficultés matérielles que rencontrent nombre de ses collègues en Allemagne obligés de trouver des petits boulots pour survivre ; il relève aussi le recul de l’enseignement de l’histoire dans le parcours scolaire, et en particulier la disparition de toute référence au rôle du syndicalisme.

Il est à noter du côté allemand une approche plus pragmatique des questions, en préalable à des conclusions générales assises sur le concret, alors que les jeunes militants français procèdent à l’inverse d’une démarche un peu abstraite, au risque d’être à l’occasion en décalage avec le réel. Il est vrai que deux jeunes gens de Ver.di sont manifestement des permanents spécifiquement en charge du dossier de la jeunesse. Il n’est de ce fait pas étonnant que leur souci, dans le contexte d’effritement syndical partagé, soit de rendre le syndicat plus attrayant (plus « sexy », dira l’un d’eux) : un jeune cheminot lorrain rappelle qu’il importe avant tout d’en faire comprendre la nécessité.

On dénonce conjointement les dangers et l’imposture des extrême-droites dans les deux pays.

« Ce qui se passe en-dehors des débats est aussi important que pendant », dit un des organisateurs. Les temps de travail et d’atelier laissent de ce fait suffisamment de plages pour permettre des échanges informels et plus personnels, mais qui, sans le concours des deux traducteurs/trices chevronnés, sont très limités, et l’on s’aperçoit que l’absence de plurilinguisme constitue un obstacle de taille au rapprochement syndical transfrontalier : même la langue de Wall Street n’est pas maîtrisée et très peu utilisée lors des deux journées (ce qui, dans un sens, n’est pas plus mal …).

Le rédacteur de ces lignes aura le plaisir et l’honneur d’apporter une touche culturelle au séminaire en interprétant, lors d’une soirée fraternelle, des chansons sociales dans les deux langues à parité.

Difficile de dire sur quelles suites concrètes peut avoir une telle rencontre, au-delà d’une simple reconduction : les difficultés auxquelles font face les deux organisations sont communes, mais les constats partagés n’apportent en soi pas de solutions nouvelles (sauf peut-être en interne d’une multinationale comme Veolia, qui a fait l’objet d’un atelier auquel je n’ai pas participé).

Les contacts sont pris, les adresses courriel échangées : cela suffira-t-il à combler le retard accumulé sur un patronat qui s’est hissé il y a beau temps à l’échelle du continent? Ou faudra-t-il créer, en parallèle, un partenariat plus structuré à l’échelle du bassin de vie que forme le Rhin supérieur ?

Il n’empêche que de telles rencontres restent indispensables, ne serait-ce que pour construire un syndicalisme européen par le « bas », ou, si l’on veut éviter cette image trop hiérarchique, le faire reposer sur le seul socle qui puisse le rendre vivant, à savoir l’adhérent.

Il convient de le rappeler, la rencontre de Mosbach a eu ceci de particulier qu’elle a été à la fois européenne et de proximité ; un voisinage apte à encore mieux faire saisir l’urgence qu’il y a à dépasser au plus vite les nationalismes économiques qui ne sont plus de mise, mais dont les salariés d’Europe restent encore prisonniers.

L’un des organisateurs du côté allemand est en fait un frontalier mosellan, qui a commencé sa vie syndicale avec la CGT, l’a poursuivi chez Ver.di et compte, pour sa retraite, revenir à la première !

 Daniel MURINGER, pour "L'Alterpresse 68"

La résolution

Le troisième séminaire des travailleurs franco-allemands s’est déroulé à Mosbach du 2 au 4 mars 2017. Il a réuni des syndiqués, militants, responsables des structures syndicales de VER.DI « ouvriers » des régions de Sarre, Rhénanie Palatinat et Bade-Wurttemberg côté allemand et des comités régionaux CGT d’Alsace et de Lorraine côté français.

Ce séminaire a abordé les deux thèmes suivants :

Les défis pour la jeunesse et le renforcement de leur engagement syndical.

La coopération syndicale dans les groupes multinationaux dans une Europe où la concurrence fait rage et se répercute négativement dans les conditions de travail des salariés.

Les jeunes participants à ce séminaire ont mis en évidence les situations difficiles qu’affrontent les jeunes dans le domaine de la formation, de l’emploi et du niveau des salaires. La précarité de leur situation est un frein à l’engagement dans l’activité syndicale.  Le défi pour nos deux organisations syndicales est d’amener les jeunes à s’emparer de l’outil syndical. Pour ce faire nous décidons de mettre en place des rencontres régulières et  de favoriser la construction de projets d’actions et de revendications en commun.

L’échange entre les délégués français et allemands du groupe multinational Veolia  a permis d’éclairer la stratégie du groupe en comparant les conditions de travail, la sécurité, la formation et  les rémunérations. Nous avons abordé le fonctionnement des institutions représentatives du personnel et les difficultés respectives pour peser sur les décisions économiques du groupe. Les délégués ont décidé de poursuivre les liens et de travailler en réseau.

Les débats ont aussi mis en évidence un constat commun des deux organisations sur les dangers de l’extrême droite pour les travailleurs et la démocratie. Dans ce contexte d’une année électorale déterminant pour les orientations politiques des deux pays, nous décidons lors d’une initiative commune de rappeler l’imposture des idées développées par l’extrême droite. Les salariés n’ont rien à attendre d’un repli nationaliste et xénophobe, mais bien au contraire d’une Europe ouverte sur le monde.

Pour combattre la montée des extrêmes, il y a nécessité de mettre en place une Europe avec un haut niveau de garanties sociales, un salaire minimum garanti et la réduction du temps de travail à 32h. Cela passe avant tout par l’arrêt des politiques d’austérité !!!

Mosbach le 4 mars 2017

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28 mars 2017

Ce qui fonctionne en Europe

A l’occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, le Centre Européen de la Consommation à Kehl rappelle les choses qui font qu’il n’y ait pas d’alternative à l’Europe…

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« C’est quoi l’Europe ? » Souvent décriée, mal-aimée, au cœur des débats avec le Brexit et plutôt cachée dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle, l’Europe fête ses 60 ans le 25 mars. A cette occasion, le Centre Européen des Consommateurs France a lancé une campagne d’information mettant en valeur 60 raisons de croire (encore) en l’Europe. Extraits de ce qui fonctionne en Europe, le plus grand marché au monde avec 508 millions de consommateurs.

Etre consommateur en Europe, c’est notamment :

• Pouvoir bénéficier des services gratuits du Centre Européen des Consommateurs (CEC) de son pays en cas de litige de consommation transfrontalier. Depuis 2005, à l’initiative de la Commission européenne et des Etats membres, il existe en effet un CEC dans chaque pays de l’UE, ainsi qu’en Islande et en Norvège, qui informe et aide les consommateurs qui ont une question sur leurs droits en Europe ou un litige avec un professionnel situé dans un autre pays européen.

• Pouvoir se rétracter dans un délai de 14 jours après une commande sur Internet dans un pays de l’UE.

• Pouvoir acheter dans un autre pays de l’UE sans discrimination fondée sur sa résidence ou sa nationalité.

• Bénéficier d’une garantie légale de minimum 2 ans en cas d’achat d’un bien défectueux dans un pays de l’UE.

• Avoir des droits (remboursement, indemnisation…) en cas d’incident lors d’un voyage en avion, en train, en bateau ou en bus.

• Communiquer (téléphone, SMS, Internet mobile) en Europe au même tarif que dans son pays d’abonnement (à partir du 15 juin 2017).

• Bénéficier de soins lors d’un séjour dans un pays de l’UE et être remboursé dans son pays d’affiliation grâce à sa carte européenne d’assurance maladie.

• Profiter de ses abonnements à des services en ligne (films, musique, jeux vidéo…) lors d’un voyage dans l’UE (à partir de 2018).

• Pouvoir engager une action en justice à l’encontre d’un professionnel européen de façon simplifiée grâce aux procédures judiciaires de règlement des petits litiges ou d’injonction de payer européenne.

L’Europe c’est aussi :

• 24 langues officielles qui permettent à chaque citoyen d’avoir accès aux documents de l’UE, écrire à la Commission européenne et recevoir une réponse dans sa propre langue.

• Plus de 5 millions de personnes depuis 30 ans qui ont étudié dans un autre pays de l’UE grâce au programme ERASMUS.

• Un système d’alerte rapide pour les produits dangereux non alimentaires : RAPEX.

• Un réseau FIN-NET pour résoudre les litiges financiers transfrontaliers.

• Une diversité culturelle pour tous les goûts : festivals de musique, de film, de la bière, de la saucisse,…
Alors, c’est quoi l’Europe ? C’est 60 ans de construction, de vivre ensemble qu’il convient de protéger mais aussi d’adapter aux habitudes de consommation et aux défis de demain (ex : harmoniser les critères des vignettes anti-pollution des véhicules dans tous les pays d’Europe, libérer les frontières du numérique…).

Retrouvez les « 60 raisons de croire en l’Europe » développées par le Centre Européen des Consommateurs France sur www.europe-consommateurs.eu et sur son compte twitter @ECCFrance.(selon euro-journaliste).

27 mars 2017

Manifestation anti-corruption à Moscou

Poutine, l'ami de Fillon et de Marine Le Pen, réprime 

moscou

L'opposant russe Alexeï Navalny et plus d'une centaine de ses partisans ont été interpellés par la police, dimanche 26 mars, lors d'une manifestation contre la corruption qui rassemblait plusieurs milliers de personnes à Moscou.

Alexeï Navalny "a été arrêté sur (la place) Maïakovskaïa", sur l'itinéraire de la marche, interdite par les autorités, a annoncé sa porte-parole Kira Iarmych, sur Twitter. "Tout va bien pour moi, ce n'est pas la peine de se battre pour moi", a écrit de son côté Alexeï Navalny sur son propre compte, appelant à continuer de manifester.

Au total, la police russe a interpellé près de 700 manifestants, affirme l'organisation OVD-Info, spécialisée dans le monitoring des manifestations. "Les arrestations se poursuivent", a ajouté l'ONG sur Twitter. Lundi, Alexeï Navalny avait été surpris par un inconnu et recouvert de colorant vert, alors qu'il venait inaugurer son local de campagne en vue de la prochaine élection présidentielle.

 La manifestation sur la rue Tverskaïa, l'une des principales artères de la capitale russe débouchant sur le Kremlin, avait été interdite par les autorités, une décision dont Alexeï Navalny conteste la légalité. Selon la police, elle réunissait entre 7 000 et 8 000 personnes, ce qui en fait une protestation d'une ampleur rare ces dernières années en Russie.

Au royaume de Poutine, cet ancien du KGB, la répression et le politburo sont encore d'actualité. Ses amis français, François Fillon et Marie Le Pen, rêvent des mêmes méthodes en France. Et Fillon, le candidat exemplaire mis en examen, imagine même des "cabinets noirs".

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Alexeï Navalny dans un fourgon de la police, après son interpellation lors d'une manifestation à Moscou, dimanche 26 mars 2017.

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26 mars 2017

Passage à l'heure d'été

L'heure d'été. Problème ou solution ? - TATOU FAUX

25 mars 2017

Des nouvelles de Décibulles

Programmation : un vrai feu d'artifice

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24 mars 2017

Dans l'Elztal, près de 700 ménages autonomes pour la fourniture d'eau

22 mars : Journée de l'eau pour les Nations-Unies

eauDepuis 1993, le 22 mars est la "journée mondiale de l'eau", journée qui rappelle l'importance de l'accès des populations à l'eau potable et le bon traitement des eaux usées. Chez nos jumelés de la vallée d'Elzach (Elztal), plus de 40 000 abonnés sont reliés au réseau public. Mais 686 ménages ont leur propre système d'approvisionnement en eau potable. 252 puits sont utilisés pour des commerces (maisons de vacances, restaurants) et 434 sont à utilisation privée. La qualité de leau est vérifiée par des contrôles réguliers.

L'eau des sources et des puis a l'inconvénient de varier tout au long de l'année. Certains des résidents sont aussi tributaires de l'approvisionnement par camions-citernes. Le problème des sources et des puits devient d'ailleurs crucial avec le changement climatique, surtout dans les fermes isolées où l'eau sert aussi pour les animaux et pour l'agriculture.

Déjà en 2016, la faible pluviométrie a influé sur le niveau des eaux souterraines. Pour ces ménages dits autonomes, l'alimentation en eau devient de plus en plus critique.

22 mars 2017

La spécificité de l’école en montagne

Sur le site de l'ANEM (association nationale des élus de montagne) 

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L’école est un service public essentiel en montagne et stratégique pour son avenir. C’est pourquoi, l’ANEM revendique la préservation du maillage actuel du service public de l’éducation et le maintien du taux d’encadrement par élève des écoles et collèges en zone de montagne, ainsi que les moyens affectés au suivi des enfants en difficulté et au remplacement des enseignants.

Sa présence, vitale pour le développement local et l’aménagement du territoire, détermine le choix d’une famille de s’établir dans une commune. Disposer d’une école vivante, c’est une perspective d’avenir et l’assurance d’une population jeune contribuant à l’économie locale. En tant que « fixateur de population », l’école rurale est un rempart contre la désertification de ces territoires.

L’ANEM plaide l’application de seuils d’ouverture (ou de réouverture) de classes adaptés aux réalités rurales et montagnardes, notamment à travers la prise en considération des évolutions démographiques, à moyen terme, qui traduisent un regain d’intérêt pour la ruralité.

Les élus de la montagne considèrent que les caractéristiques marquées de leurs territoires telles que le relief et le climat influencent directement l’accès à l’école par les enfants et justifient une approche particulière du transport scolaire, notamment en termes de sécurité, mais aussi en privilégiant la durée sur la longueur des trajets. La santé des enfants impose que le temps du transport scolaire quotidien ne dépasse pas certaines limites.

Le combat des élus en faveur du maintien du service public de l’éducation se traduit par l’adoption de motions, par des rencontres avec le ministre de l’Éducation nationale et par la défense, auprès des pouvoirs publics, des écoles de montagne, trop souvent menacées de fermeture.

L'Education Nationale a reconnu cette spécificité

Au lendemain de la publication de la circulaire relative à la rentrée scolaire 2017, Marie-Noëlle BATTISTEL, députée de l’Isère, et Annie GENEVARD, députée du Doubs, respectivement Présidente et Secrétaire générale de l’ANEM se félicitent de la prise en compte, par l’éducation nationale, de la spécificité de l’école de montagne.

Une circulaire, publiée au Bulletin officiel du 9 mars 2017, détaille les priorités de la rentrée 2017-2018 notamment sur l’école primaire et la mise en oeuvre de la carte scolaire. Cette instruction ministérielle fait référence à l’article 15 de la loi du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne qui est désormais codifié dans la partie législative du code de l’éducation.

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21 mars 2017

Fillon, agent de Poutine

Et encore 50 000 dollars pour l'oncle Picsou

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La société de conseil de François Fillon, qui fait désormais l’objet de toutes les attentions, continue de faire parler d'elle. Le Canard Enchaîné à paraître ce mercredi révèle en effet que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a joué les entremetteurs auprès d’un riche milliardaire libanais, lui proposant une rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine et le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné. Cette mise en relation lui a permis de gagner 50.000 dollars (environ 46.000 euros).

Rencontre à Saint-Pétersbourg

Dans le détail, la société 2F Conseil a signé début 2015 un contrat avec Future Pipe Industries, un géant du pipeline dirigé par un milliardaire libanais. Fouad Makhzoumi, dont les liens avec le Premier ministre avaient été révélés par Mediapart, a ainsi accepté de payer 50.000 dollars pour que François Fillon lui présente le dirigeant russe, avec qui il entretient de bonnes relations.

Mais aussi Patrick Pouyanné, PDG de Total et ancien directeur de cabinet de François Fillon lorsque ce dernier était ministre des Postes et des Télécoms. Deux rencontres qui ont eu lieu lors du Forum économique international, en juin 2015, rapporte l'hebdomadaire satirique.

Faut-il dans ces conditions s'étonner que, lors du débat télévisé de lundi soir, ce cher François ait fait un éloge appuyé de Poutine ?

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