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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 novembre 2016

Les bus Macron, ça ne marche pas !

Vers une sortie de route !

mcrobus

Vendue par l'ancien locataire de Bercy, désormais candidat à la présidentielle, comme la solution miracle à la mobilité et à la création d'emplois, la libéralisation des lignes de bus longue distance est un fiasco. 

L’opération communication autour des « cars Macron » a vraisemblablement échoué. Libéralisé par la loi portée par l’ancien ministre de l’Économie et adoptée le 6 août 2015 à coups de 49-3, le transport national de voyageurs par autocars a été vendu comme la solution miracle à la complémentarité des modes de transport (rail-route-aérien) permettant en outre de désenclaver les territoires et de garantir, à moindre coût, la mobilité pour tous. À la clé, promettait le 30 juin 2015, au Sénat, celui qui est désormais officiellement candidat à l’élection présidentielle (lire ci-contre), 22 000 créations d’emplois. Un chiffre avancé également par la commission d’études des effets de la loi Macron. Mais une fois passé l’enthousiasme des premières semaines, « la faillite économique, sociale et environnementale des cars Macron est patente » analyse Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT transports.

Le compteur des créations d’emplois affiche timidement 1 430 embauches. Et encore, ce chiffre inclut les 175 salariés aujourd’hui menacés de perdre leur emploi chez Megabus, qui est aux bords de la liquidation judiciaire. Sur les cinq opérateurs initiaux, seuls trois, Flixbus, Isilines et Ouibus, dont deux adossés à des groupes publics (Isilines à Transdev-Caisse des dépôts et Ouibus à la SNCF), se partagent désormais un marché chaotique, incapables de s’autoréguler et surtout en voie d’ultraconcentration autour de quelques lignes jugées rentables. Pour le reste, c’est la désertion. En septembre dernier, c’est Flixbus qui ouvre le bal en supprimant, sur la ligne Bordeaux-Lyon, les arrêts de Guéret (Creuse) et Montluçon (Allier). Si la direction de la start-up allemande argue de la baisse des réservations pour justifier ses coupes franches, elle prévoit surtout de concentrer son offre sur les lignes à très forte rentabilité. Quant à Ouibus (anciennement IDbus), filiale de la SNCF et concurrente directe du transport ferroviaire, son développement a fait perdre à l’opérateur public 250 millions d’euros sur la seule année 2015, révèle la CGT cheminots, laquelle, par ailleurs, rappelle que la SNCF a renfloué sa filiale privée de 50 millions d’euros sur la même année. Des pertes accumulées au détriment du service public. 

La facture risque d'être salée pour la SNCF

À pas de loup, Transdev prépare également son « repositionnement » sur ses offres Isilines. « La volonté de la direction, c’est de se concentrer sur certains horaires et certaines lignes, moins déficitaires que les autres », explique Jérôme Briot, membre CGT du comité de groupe européen de Transdev. « Car, à la vérité, poursuit-il, il n’existe aucune ligne véritablement rentable. » La guerre des prix que se livrent les trois derniers opérateurs de cars Macron en France a fait chuter le prix du trajet à 4 centimes d’euro du kilomètre en moyenne. « Et à ce tarif-là, il faut payer le car et son entretien, le conducteur et le carburant... C’est impossible de faire du bénéfice », reprend le syndicaliste. Pour Transdev, les pertes sont évaluées à une dizaine de millions d’euros par an.

Ironie de l’histoire, c’est Jean-Marc Janaillac, ancien président de Transdev (aujourd’hui à la tête d’Air France) et conseiller transport de François Hollande pendant la campagne de 2012, qui a « poussé à l’écriture de la loi Macron », rappelle Jérôme Briot. Sans doute y voyait-il le moyen d’étoffer son offre de transport routier de voyageurs, Transdev étant également à la tête d’Eurolines qui opère depuis des années sur les trajets internationaux en bus. Or, reprend le syndicaliste, en pariant sur les cars Macron, « Transdev et la SNCF ont encouragé la naissance d’un monstre, Flixbus, dont ils ne savent plus comment se débarrasser ». En Allemagne, où le secteur du transport en autocars est libéralisé depuis le 1er janvier 2013, la Deutsche Bahn s’était également positionnée. Mais l’opérateur ferroviaire public a fini par lâcher le marché sous le poids des pertes accumulées.

En somme, dans ce marché ultraconcurrentiel, seul Flixbus dégage des marges. Et pour cause. L’entreprise allemande, qui détient désormais 90 % du marché outre-Rhin, fait rouler pour son compte et sans scrupule des prestataires autocaristes comme Megabus. « Il y a fort à parier que ce que l’on nous a vendu comme l’ouverture totale d’un secteur à la concurrence, permettant de développer l’entrepreneuriat et de créer des emplois, se résume, in fine, à un quasi-monopole de Flixbus », résume Jérôme Vérité. Et pour les opérateurs historiques que sont Transdev et la SNCF, l’addition pourrait être extrêmement salée. Car « au-delà de l’exploitation des cars Macron, Flixbus pourrait tout à fait décider de se positionner sur les délégations de service public, aujourd’hui gérées par les opérateurs publics ou leurs filiales », souffle Jérôme Briot. Avec, en première ligne, l’immense marché du transport urbain.

La loi Macron, plébiscitée par les pourfendeurs du service public, est en passe de consacrer le trust privé d’une entreprise de droit étranger. « Et tout ceci, conclut Jérôme Briot, n’a été rendu possible que par des financements publics. Sans l’argent public jeté par Transdev et la SNCF dans la course folle à cette concurrence, jamais cette loi n’aurait été suivie d’effets. » Dix-huit mois après leur création, les fameux cars Macron auront réussi l’exploit de déstructurer entièrement un secteur, d’alimenter la fermeture de lignes et de dessertes ferroviaires, de réenclaver des territoires, le tout en créant une poignée d’emplois dont la plupart, note la CGT, sont en réalité des réorientations professionnelles.

A peine candidat, il traîne déjà un boulet !

La candidature de l’ancien ministre de l’économie a suscité de nombreuses réactions. « Macron, une candidature de plus pour le libéralisme. À quand une candidature unie de l’alternative à l’austérité ? Le temps presse. » a réagi Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Au gouvernement, le premier ministre, Manuel Valls, ne s’est pas fait attendre pour réagir, affirmant qu’il faut « une expérience qui a été éprouvée par le temps » pour gouverner et « refuser les aventures individuelles », sans nommer directement son ancien ministre. Arnaud Montebourg dénonce quant à lui « le candidat des médias », qui doit encore « démontrer qu’il a des propositions pour transformer le pays ». Du côté des candidats à la primaire de la droite, les mots ne sont pas tendres non plus. Alain Juppé invite à « ne pas être naïf » face à un candidat qui se présente en « chevalier blanc », alors qu’il « a totalement cautionné la politique économique menée depuis 2012 », quand François Fillon a la « conviction » que « les Français ne confieront pas leur destin à quelqu’un qui n’a aucune expérience et surtout qui n’a rien démontré ». (Selon "L'Humanité")

Bientôt sur ce blog : 

Comment la politique des bus Macron participe à la désertification de nos vallées !

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19 novembre 2016

Enfin !

Avec près de 3 semaines de retard, le bulletin municipal arrive dans le quartier du Petit Liban...

vill__infoJe ne m'attarderai pas à chercher qui est responsable de ces retards perpétuels de l'information dans ce quartier, ou quelles sont les raisons d'un tel retard. Je l'ai lu malgré tout ! Je me suis arrêté un peu sur la fin de l'Editorial du maire, qui nous ressasse toujours le même refrain des "aides financières en constante baisse". Voyant parfois la très surprenante gestion municipale, je me demande si l'Etat ne donne pas encore trop de dotations à notre commune. Il ne me semble pas avoir lu, où que ce soit, que le maire de Villé, sarkozyste de la première heure selon la presse, s'est battu bec et ongles contre les réformes territoriales. Enfin restons-en là et ne retournons pas le couteau dans la plaie... Je constate simplement que ce beau bulletin sur papier glacé ne souffre d'aucune réduction budgétaire, mais d'une réduction qualitative maximale en ce qui concerne l'information du citoyen.

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Même pas complet ! Le lecteur et contribuable villois aurait mérité d'être informé sur les rues que notre premier magistrat, en bon disciple du haut-rhinois Eric Straumann, a décidé de ne plus déneiger. Finalement, le seul article intéressant dans cette mièvre production est celui qui narre la création d'une nouvelle association. Bravo à ces bénévoles.

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18 novembre 2016

Villé : conseil municipal

Une réunion telle que le maire les aime !

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Réunions de plus en plus rares (il fut un temps où les réunions étaient mensuelles), un ordre du jour cumulant des points peu importants (les plus importants relevant de la seule décision du maire ?), quorum atteint avec peine : décidément, à Villé, les messes basses sont une tradition. Par contre, nul n'apprend quelles sont les rues qui ne seront pas déneigées cet hiver, bien que certains riverains aient reçu des courriers de la mairie les informant de la chose. Y aurait-il des villois qui ne paient pas leurs impôts locaux ? Et d'autres villois, déambulant la nuit dans des rues sans éclairage, sur des plaques de verglas invisibles, n'ont-ils pas droit à la sécurité ? Ou voudrait-on augmenter le nombre d'interventions des pompiers et provoquer des "bouchons" au service des urgences de l'hôpital le plus proche, on ne s'y prendrait pas autrement. 

CM

17 novembre 2016

104ème mort sur la RN 59

Nouvel accident sur cette RN 59 accidentogène à la sortie de Lièpvre vers Châtenois ! Mais le tronçon Lièpvre - Val de Villé a été définitivement retiré du Contrat de Plan Etat-Région 2014 - 2020, et il n'y aura donc pas de nouvelle route plus sécurisée. A tous nos élus manquant de volonté politique, un grand merci ! Les usagers penseront à vous.

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16 novembre 2016

Guadeloupe, c'est la France aussi ...

... et la presse de l'hexagone n'en parle pas

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Les habitants de Baillif (Guadeloupe) se mobilisent contre le manque d'eau. Les coupures sont nombreuses et quand l'eau arrive au robinet, elle est impropre à la consommation. Pour marquer leur colère, ils ont dressé un barrage hermétique à la sortie de Baillif en direction de Vieux-Habitants.

A Sainte-Rose, un barrage hermétique a également été érigé sur la N2 à hauteur du Comté de Lohéac par le collectif des terres de Desbonnes. Un différend autour de la propriété de terres entre les agriculteurs de ce secteur et Hubert de Jaham, le petit Bolloré antillais, est cette fois en cause.

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15 novembre 2016

Cameroun : manifestations contre Bolloré

Pour de meilleures conditions de vie

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Des manifestations ont une fois de plus eu lieu lundi 14 novembre 2016 dans les plantations de palmiers et d’hévéas de la Safacam et de la Socapalm, filiales de la Socfin, à Kienké, Dibombari et Dizangué. Selon «la Synergie nationale des paysans et riverains du Cameroun» (Synaparcam), les riverains qui réclament de meilleures conditions de vie, ont notamment empêché le ramassage des travailleurs, afin de paralyser le travail sur les plantations, informe Jeune Afrique.

Les représentants des communautés des villages riverains des plantations ont également marché jusqu’aux préfectures concernées dans la matinée. Leur objectif: dénoncer le blocage du dialogue entamé avec la Socfin sur les conditions de vie des travailleurs. «Les populations locales estiment en effet ne bénéficier d’aucune retombée significative en matière de développement, malgré les bénéfices importants réalisés par la Socapalm et la Safacam», apprend-on.

Entre autres griefs portés contre les filiales de la Socfin: la déforestation, les spoliations des terres et le mauvais traitement des populations riveraines. Le phénomène n’est pas nouveau. Un reportage de France Télévisions, diffusé en avril dernier, évoquait notamment les conditions de travail dans une plantation de la Socapalm avec le témoignage d’un salarié présenté comme mineur. Le groupe de médias français a depuis été assigné par la Socapalm devant le tribunal correctionnel de Douala pour diffamation, informe Jeune Afrique.

A en croire le magazine panafricain, parmi les principaux visés par la colère des riverains: le Français Vincent Bolloré. «Celui-ci, dont le groupe détient une part importante, mais minoritaire (38,7%) de la Socfin, avait déjà été pris à partie, en 2013, par des paysans africains venus en France lui présenter leurs doléances. Il avait alors promis de se saisir du problème et de faire pression sur les dirigeants du groupe belgo-luxembourgeois», apprend-on.

Officiellement, selon le groupe de Vincent Bolloré, c’est le Belge Hubert Fabri, patron de Socfin et actionnaire principal (50,2 %), qui a «toutes compétences sur ces activités». «Le groupe Bolloré a joué un rôle de facilitateur entre les parties prenantes des plantations Socfin en mettant en place un dialogue avec les représentants d’associations des riverains des plantations. Le Groupe Bolloré salue et approuve les investissements faits par Socfin, notamment pour le développement d’écoles, d’hôpitaux, de logements sociaux, etc.», se justifie l’entreprise française. (Selon Cameroun-Info-Net)

La Françafrique continue ...

14 novembre 2016

La RN 59 après la baisse du péage

Un reportage de Télévision du Val d'Argent

rn59

La RN 59 est une des routes les plus accidentogènes d'Alsace, il a fallu un quart de siècle aux pouvoirs publics pour le reconnaître. Nous sommes pourtant aujourd'hui à 103 morts sur cette route depuis 1976 ! Alors, on se mobilise, non pour accélérer la mise en oeuvre des travaux du contournement de Châtenois, mais pour encore faire croire aux usagers et aux riverains que la fin de la galère est proche. Les élus avancent des chiffres ... et ne bougent pas. Ou plutôt, ressortent des projets de moins en moins performants, amputés et risibles. Juste pour faire bonne impression à la télévision, s'attirer quelques louanges qu'ils ne méritent pas et rejeter la faute sur l'autre pour justifier leur propre échec. Quant à la triste réalité, mieux vaut la cacher. 

- A voir : Le bilan routier sur la RN59 depuis la baisse des tarifs du tunnel Maurice Lemaire

13 novembre 2016

Avez-vous payé votre téléphone ?

Qu'est-ce qui prouve que c'est une arnaque ?

orange

1) L'adresse e-mail d'origine : kfsdfr@kbelectronics.com, la géolocalisation prouve que l'envoi vient d'un cybercafé, boulevard Giscard d'Estaing, Treichville, Abidjan en Côte d'Ivoire. 

2) L'envoi est fait le 11/11/16 ! Les "brouteurs" (surnom donné à Abidjan aux arnaqueurs) semblent ignorer que cette date est un jour férié en France ! 

3) Les fautes d'orthographe : "votre établissement financière" : Au moins un brouteur se devrait de retourner à l'école.

4) En cas de rejet de virement, Orange n'envoie pas de mail. Vous constatez le non-paiement sur votre relevé bancaire bien avant qu'Orange ne soit informé du rejet de la transaction.

Que faire ?

1) Surtout ne pas donner vos références bancaires, votre compte serait vidé en un temps record !

2) Informer Orange.

3) Le cas échéant, si la tentative revient trop souvent, portez plainte ... avec cependant peu de chances de la voir aboutir.

12 novembre 2016

Arnaque au téléphone

Après internet, on n'est même plus tranquille au téléphone !

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11 novembre 2016

Conseil municipal à Villé

La réunion reprogrammée du conseil municipal de Villé aura lieu finalement mardi, 15 novembre à 20h00 à la mairie.

Ordre du jour 

conseil

1) Décision budgétaire modificative n°2.

2) Renégociation d'un emprunt.

3) Renouvellement d'une ligne de trésorerie.

4) Indemnité de stage.

5) Adhésion de la communauté des communes de la vallée de Villé au syndicat mixte "syndicat des eaux et de l'assainissement Alsace-Moselle (SDEA) suite au transfert complet de la compétence "grand cycle de l'eau" correspondant aux alinéas 1,2, 4, 5, 8, 12 de l'article L211-7.1 du code de l'environnement.

6) Désignation d'un représentant à la commission locale "rivières" du SDEA.

7) Révision des statuts de la communauté des communes.

8) Cession du lot 4 du lotissement Pommiers 2 (6,64 ares).

9) Cession du lot 3 du lotissement Pommiers 2 (7,17 ares).

10) Divers.

11) Communications du Maire.

La réunion est ouverte au public !

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