Diffamation : instrumentalisation de la justice !
Poursuivi 12 fois, jamais condamné, enfin un procès
Christophe Grébert, conseiller municipal d'opposition de Puteaux, est un habitué des convocations chez un juge d'instruction, des relaxes et des nullités des poursuites à son encontre par la maire Joëlle Ceccaldi, ex-suppléante du député Nicolas Sarkozy ! Mais enfin un procès va avoir lieu car le blogueur poursuivi a porté plainte contre la maire.
Harcèlement et instrumentalisation de la justice !
Voici la déclaration de Christophe Grébert devant la 17ème chambre du Tribunal de Paris où la maire a fait annoncer par son avocat qu'elle se désistait d'une 13ème plainte contre lui :
"Monsieur le Président,
Pour cette affaire qui ne sera pas jugée, le maire de Puteaux a déposé plainte en 2013. A deux reprises, en 2014 et 2015, Joëlle Ceccaldi a obtenu le report de ce procès. J'ai donc été poursuivi durant 3 ans pour rien.
Le maire de Puteaux se désiste à la veille de l'audience de jugement. Je rappelle au tribunal que c'est la seconde fois devant la 17ème chambre que le maire de Puteaux se retire ainsi.
Le maire explique ce désistement dans un communiqué de presse repris par le Parisien des Hauts-de-Seine : la justice lui aurait donné raison. Ainsi, Monsieur le Président, vous m'auriez condamné, sans m'entendre et me juger. Ma mise en examen par le Procureur de la République suffisait sans doute au maire de Puteaux.
Ce communiqué de Presse de Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été doublé d'un texte publié dans le journal municipal de Puteaux. La municipalité y affirme que j'ai été condamné à verser 5.000 euros à Joëlle Ceccaldi. Ce qui est faux.
Le maire de Puteaux instrumentalise l'institution judiciaire.
Je souhaite que la Justice se saisisse de ces faits. J'ai par conséquent déposé une plainte avec constitution de partie civile devant le tribunal de Nanterre."
Un procès aura lieu dans quelques mois. Juste retour de manivelle, car il n'est pas acceptable que des élus, fussent-ils maires, se permettent tout sans avoir à répondre de leurs actes. Y aurait-il chez nous aussi l'un ou l'autre élu tenté par l'expérience ?