Estrosi le "subalterne" : la polémique de trop
Traité comme un moins que rien !
Depuis l'attentat qui a fait 84 morts à Nice le 14 juillet, l'ancien maire de la ville Christian Estrosi se démultiplie pour critiquer le gouvernement, qu'il accuse de n'avoir pas pris des mesures qui auraient pu éviter le drame. Et se plaint même d'avoir été traité comme "un moins qui rien" par François Hollande.
Savez-vous qui est le maire de Nice ? Perdu, il ne s'agit pas de Christian Estrosi mais de Philippe Pradal. Pourtant, depuis l'attentat qui a fait 84 morts le 14 juillet, ce n'est pas lui que l'on voit se démultiplier dans les médias pour accuser le gouvernement de n'avoir pas tout mis en œuvre pour éviter ce drame, mais son premier adjoint, un certain… Christian Estrosi !
Au matin du 15 juillet, quelques heures seulement après l'attentat, Christian Estrosi lâche ses premiers coups contre le gouvernement. "Pourquoi l'Etat a-t-il annoncé hier à midi la levée de l'état d'urgence et décidé hier soir qu'il faut le prolonger de trois mois ? Tout ça me paraît bien désordonné", lance-t-il sur France Inter, avant de reprocher à l'exécutif de n'avoir pas mobilisé suffisamment de policiers nationaux dans sa ville pour les festivités du 14 juillet. Tout en soulignant que "l'heure n'est pas aux polémiques". Un peu quand même… Car Christian Estrosi débute aussitôt une tournée des plateaux télé pour répéter sur tous les tons ses critiques contre le gouvernement.
L'ex-maire de Nice se confie aussi à Paris-Match… où il se plaint d'avoir "été traité comme un subalterne, un moins que rien" par François Hollande lors de la venue de celui-ci à Nice, vendredi : "J'étais devenu transparent alors que tout se passait dans ma ville et concernait les Niçois."
Et tout ça, que de la politique politicienne ! Estrosi, l'apôtre de Sarkozy, ne pense déjà plus aux morts de la Promenade des Anglais !
Un "roi africain" considéré comme "un moins que rien". On est proche de l'incident diplomatique !