Soro est arrivé ... à s'enfuir
Visite officielle ou privée ?
"Il l’a échappé belle, Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, le 7 décembre à Paris ! La juge française Sabine Kheris avait signé un mandat d’amener à son encontre.
Motif : une plainte de Michel Gbagbo, fils français de l’ex-président ivoirien, pour enlèvement, séquestration, et traitement inhumain et dégradant.
Après le renversement de son père en avril 2011, il avait été passé à tabac puis détenu pendant deux ans, dans des conditions très dures, par les « comzones », ces chefs de guerre dont certains sont réclamés par la Cour pénale internationale pour leurs atrocités.
Soro était, à l’époque, le Premier ministre ivoirien.
Il a esquivé la justice française, le 7 décembre, en invoquant une participation à la COP21 lui assurant l’immunité diplomatique.
Curieux, car sur son blog, le même Soro avait qualifié son voyage de « visite privée ».
Mais les ennuis du président de l’Assemblée ne s’arrêtent pas là.
Dans une écoute révélée par des journalistes ivoiriens et authentifiée par l’ex-Premier ministre du Burkina Faso, Soro proposait au Ministre de la Sécurité burkinabé, l’assassinat de deux leaders politiques du Burkina, en proie à un putsch.
Dans la foulée, Soro se vantait d’avoir fait liquider deux adversaires du président ivoirien Ouattara, dont l’ex-ministre Désiré Tagro !
Sûr qu’un dirigeant si habile à refroidir autrui était précieux à la COP21." (selon "Le Canard Enchaîné")
- Pour savoir si ce Soro était en visite officielle ou privée, il faudrait relire "Le Parisien" du 7/7/2014 : esclavage moderne à Courbevoie
- Guillaume Soro possède en effet un grand appartement à Courbevoie où vit sa deuxième épouse Kadidia Sy. Par chance pour lui, la police voulait le chercher à son autre appartement à Plessis-Bouchard, à 22 km au nord de Paris, chez sa première épouse, et il n'y était pas...