Grèves en Allemagne : après les trains, la poste
La politique d'austérité imposée par Angela Merkel continue à faire des remous en Allemagne. A peine la grève des trains terminée, voilà que ce sont les postiers qui débrayent. En effet, dans la négociation collective entre la Deutsche Post et le syndicat Verdi, aucun accord n'est intervenu. La revendication des salariés est simple : réduction du temps de travail sans baisse des salaires.
"Tous les voyants sont au rouge", selon les responsables syndicaux. Les clients postaux doivent s'attendre à des retards dans la distribution du courrier et des colis. Ce sont les salariés qui voteront maintenant la durée de la grève. Pour l'instant, la direction considère les revendications des salariés comme irréalistes, et veut se tenir à une garantie de trois sans licenciements. Le syndicat demande une réduction du temps de travail de 38,5 h à 36 h.
Décidément, l'Allemagne n'est plus le "pays sans grèves", opposé à la France où les salariés sont considérés comme des grévistes potentiels.