Service public à Villé : un vrai parcours du combattant
Non, nous ne sommes pas dans la rubrique "humour", mais bien dans celle très sérieuse intitulée "service public". Le 10 avril 2011, j'avais déjà publié le post La sécu ferme le mercredi . L'évolution a continué dans le même sens, grâce au soutien de la mairie (nous rendons ainsi à César ce qui est à César). Et pour bien comprendre l'évolution, voici le témoignage d'un visiteur du blog :
"Vendredi dernier, je me suis rendu au bureau de la CPAM ouvert en principe ce jour-là, pour obtenir une simple attestation. J'y ai appris que le jour d'ouverture était désormais le jeudi. Enfin, tant pis ! de Breitenbach à Villé, juste pour ça, soit 2x4 km, au prix de l'essence qui baisse constamment, ce n'est pas catastrophique.
Je suis donc revenu le jeudi suivant. Fermé ! c'est à ne plus rien comprendre ! Il y avait quand même une petite affiche : "En cas d'absence, s'adresser à la mairie." Je me suis rendu à la mairie. Fermée, elle aussi ! ça doit être une journée de deuil national à Villé, je ne me l'explique pas autrement. Je téléphone quand même, mais ne tombe que sur un répondeur qui indique que la mairie est fermée. Mystère, car en partant, j'ai vu de loin sortir de la mairie la nouvelle première adjointe. Quand même ! la moindre des politesses aurait voulu qu'elle décroche le téléphone.
Je retourne à la maison des services publics, pas si publics que ça, et oh miracle ! une porte est ouverte. J'entre. Une dame me reçoit poliment, je lui explique tout aussi poliment ma requête, et alors que je m'attendais à recevoir mon attestation, elle me dit d'un air désolé : "Il n'y a pas d'électricité. L'informatique ne marche pas ! Revenez la semaine prochaine ou allez à Sélestat." La discussion me fait comprendre que l'électricité dépend de la mairie.
Oui, mais j'avais déjà attendu une semaine, et la réception de mon papier devenait urgente. Je suis allé à la CPAM de Sélestat, profitant d'une nouvelle ... baisse de l'essence. Là j'attends dans une queue innommable ! Je prends un tiquet : le n° 344 ! Et comme le tableau indique le 341, je me dis que je vais passer rapidement... Pas de chance ! du 341, le tableau d'appel passe au 125 ! Une heure d'attente avant de passer à un guichet, où une dame, au sourire équivalent à celui de Margaret Thatcher, enregistre ma demande ... et m'informe que mon attestation me parviendra par envoi postal.
Décidément, si vous êtes en bonne santé, ne vous adressez pas à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Vous en tomberez malade. Et à ce jour, j'attends toujours mon attestation."