Villé : taxe sur le réchauffement climatique ?
Il faut rentrer des sous ! Villé est endetté ! Alors tout est bon à prendre. L'occupation par les commerçants d'espaces publics est une vieille rengaine ! On ne compte plus les commissions municipales, les délégations, les adjoints chargés de faire l'inventaire car la taxation laissait à désirer. Il y avait bien en cherchant au fin fond de l'histoire des délibérations municipales à ce sujet, mais elles restaient toujours entièrement ou partiellement inappliquées : certains commerçants payaient scrupuleusement, d'autres rechignaient et refusaient de payer, d'autres ne se voyaient pas taxés. Monsieur le Maire avait décidé de taper du poing sur la table et de régulariser tout ça après les travaux de requalification urbaine ! Ce qui, pour une fois, fut fait : les surfaces d'espace public occupées à des fins commerciales (terrasses, aménagements de publicité et de vente, etc...) furent mesurées, des barêmes établis, des délibérations prises et les montants à recueillir inscrits au budget. Il y eut bien l'une ou l'autre récrimination d'un élu qui avait pourtant voté le budget, mais enfin, l'affaire semblait tenir. Et tous les mois de septembre, après la saison estivale où les terrasses des cafés notamment avaient beaucoup servi pour le plus grand plaisir des touristes, le percepteur pouvait mettre en recouvrement cette manne pour les caisses exsangues de la commune. Et voilà qu'en cette fin janvier 2014 que nos commerçants reçoivent une nouvelle facture de recouvrement à ce sujet. Retards à rattraper ? ou taxe exceptionnelle, les terrasses ayant pu être occupées tout cet hiver particulièrement doux, où les périodes de gel étaient jusqu'à présent inexistantes ? Pour se sortir des dettes, à Villé, est-on prêt à tout taxer, même le soleil ? Ou va-t-on encore nous dire que c'est Helios qui fait des siennes ?