Merkel : retour de la femme au fourneau ?
L'Allemagne d'Angela Merkel, l'exemple à suivre. Les salariés, surtout les plus pauvres, étaient déjà les grandes victimes de la crise financière, notamment avec les chômeurs, non considérés comme tels, car payés 1 € l'heure pour un travail soit disant d'utilité publique.
Désormais, les femmes risquent bien d'être les nouvelles victimes de ce modèle dominé par l'économie. Afin de faire face au manque de places de crèches dans son pays, Mme Merkel, sous la pression des plus conservateurs de son pays, vient de décider de verser une prime de 100 € (150 en 2014) par mois et par enfant aux couples qui décideront de ne pas faire de demande en crèche. Or, on le devine parfaitement, cela implique que dans une grande partie de ces couples, l'un des deux parents reste à la maison pour s'occuper des enfants.
Cette prime a été nommée par les Allemands "Prime au fourneau", cela résume parfaitement tout le bien qu'ils en pensent. Mais si Angela Merkel a dû donner des gages à l'aile la plus radicale de son parti avant les élections, celle qui a pour devise "Kinder, Küche, Kirche" (enfants, cuisine, église) va devoir supprimer cette promesse si elle veut arriver à un gouvernement de coalition et s'orienter vers l'instauration d'un salaire minimum. Fini le temps du 1 €/job ?