Foire post-électorale à la comcom
Les élections au Landtag du Bade-Würtemberg ont eu lieu en même temps que le deuxième tour de nos élections cantonales pour la désignation d'un représentant de la vallée au Conseil Général. Chez nos voisins, les sortants CDU / FDP ont été battus par la coalition Grüne / SPD. Dans la foulée, les têtes de liste, Stefan MAPPUS, ministre-président et responsable du parti (CDU) et Birgit HOMBURGER (FDP) ont démissionné de leurs responsabilités dans leurs partis respectifs. C'est une règle non écrite qui est appliquée systématiquement chez nos voisins. Le dirigeant battu redevient militant de base. Une saine conception des choses ... Chez nous, rien de tout ça. Il y a bien sûr, une démission à la Communauté des Communes, mais qu'est-ce à voir avec le Conseil Général ? Il n'y a par contre aucune démission d'un responsable de parti ! et d'ailleurs de quel parti, avec toute cette valse d'étiquettes qu'on a vue ? Dès l'élimination du candidat EELV (classé "centre-gauche" sur le blog du candidat soutenu par l'UMP, ce qui est un comble) qui n'a rassemblé ni les voix du PS, ni les voix-même d'EELV, le responsable cantonal de ce mouvement aurait dû démissionner. Rien de tout cela, en l'occurence, le président de la Comcom veut continuer à laver plus blanc que blanc. A l'UMP, c'est encore pire, on ne sait même pas qui est le responsable dans le canton. La dernière réunion de la comcom a prouvé, si on lit la presse, que cette institution de la vallée est devenue le lieu de la vraie foire d'empoigne, voire un terrain de chasse aux sorcières. On a discuté "élections au conseil général", on en a sorti "des vertes et des pas mûres", mais il semblerait qu'il n'y ait eu aucun débat sur les sujets à traiter, pas même sur les comptes administratifs et financiers, tous adoptés à l'unanimité. Au fond, nos 37 délégués restent très unis sur la politique à mener dans la vallée (politique qui nous mène tout droit à la faillite) et ne font que nous jouer une pièce de théâtre guignolesque pour amuser une galerie très réduite. Il faudra peut-être tout simplement, pour éviter les chamailleries de personnes, revenir à un val de Villé divisé en au moins deux seigneuries (le Comte-Ban et le reste) avec deux comcoms distinctes. Une satisfaction cependant : le feuilleton du scandale de la Villa Mathis, que j'avais soulevé aux cantonales de 2004, touche enfin à sa fin. Il en aura fallu du temps.
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