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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 octobre 2009

Vallée de la Bruche : le collectif "SEPT" marche trois jours

DSC06640Alors que dans les écoles du Val de Villé "tout baigne", qu'elles n'ont "aucun problème", pas même de "périscolaire", il n'en va pas de même dans la vallée voisine de la Bruche où enseignants et parents vont "se bouger" à partir d'aujourd'hui avec des marches organisées de village en village pour arriver lundi à Strasbourg, au Rectorat (pour y déposer leurs doléances) et à l'Hôtel de Ville (pour y être reçus par le sénateur-maire Roland Ries), en compagnie de deux autres collectifs, l'un partant de Niederbronn, l'autre de Mulhouse. L'organisation dans la haute-vallée de la Bruche en revient au collectif SEPT (Sauvons l'Ecole Pour Tous). Voir le blog :

  http://le-hussard.over-blog.com/

Les principales doléances du collectif :

  • suppression des Rased (à Villé, il n'est pas "supprimé" mais "gelé" - nuance !)

  • acheminement progressif d'une école de la République vers une école libérale, notamment à travers la suppression de la carte scolaire.

  • effectifs des classes de plus en plus lourds.

  • programmes des classes de plus en plus chargés pour un temps d'enseignement plus court.

  • L'arrivée des "jardins d'éveil" pour un désengagement de l'Etat.

  • les suppressions de postes massives d'enseignants.

  • la loi Carle, permettant aux communes de financer des écoles privées.

Mais avant tout,

le collectif veut faire prendre conscience au public

de la privatisation de l'école primaire.

Un motion sera élaborée et signée par les participants, pendant que dans les écoles du Val de Villé, après le souhait émis par le ministre Eric Besson, on chantera une fois par jour "la Marseillaise"... et tout sera règlé !

A lire : DNA3010brucheecole et  Tract_20marche_1_

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30 octobre 2009

Liberté de la presse : la France n'est pas un modèle

pt_46cc337a7543eLa France, un modèle en matière de liberté de la presse ? Pas si sûr que ça à en croire le nouveau classement de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières. En 2002, lors du premier classement, notre beau pays pointait à la 11ème place. Il n'a cessé de dégringoler et n'est aujourd'hui plus que 43ème, derrière des pays africains, tels le Mali, le Ghana, la Namibie et l'Afrique du Sud. RSF pointe les judiciarisations sarkoziennes croissantes des affaires de presse, ainsi que les récentes "convocations policières" de journalistes de France-3 et de Rue-89, pour les obliger à révéler leurs sources, concernant des propos tenus hors antenne par notre cher président ! La procédure musclée d'interpellation au petit matin  et de mise en examen pour diffamation de Vittorio de Filippis, directeur de développement de Libération  et ex-directeur de publication. RSF constate avec regret que certains des pays européens qui devraient être exemplaires régressent régulièrement. Mais la France, de ces grands pays européens, n'a cependant pas le bonnet d'âne, puisqu'elle est avant-dernière devant l'Italie. L'axe de la tolérance Sarkozy-Berlusconi, voilà qui a de la gueule !

29 octobre 2009

"La farce carbone"

Vanik_BERBERIANVoici la position de Vanik Berberian, maire de Gargilesse-Dampierre (36), président de l'association des maires ruraux de France :

"Que notre terre soit malmenée, plus personne n'en doute. Qu'il soit urgent de changer nos habitudes de consommation énergétique, de plus en plus de nos concitoyens le savent.

Alors vite, vite, pendant que c'est chaud, ouvrons la caisse à outils des bonnes idées et piochons... LA TAXE ! Ah la taxe, moins original y a pas et plus injuste non plus. Mais en ces temps de pouvoir d'achat en berne, le mot taxe est indigeste. Alors appelons ça plutôt "contribution climat-énergie", c'est mieux, ça sent la prise de conscience et le volontariat.

Si l'objectif de cette taxe est de sensibiliser au problème, d'encourager à consommer autrement et que son produit serve à investir dans des énergies moins polluantes, pourquoi pas. Sauf qu'on se souvient que le Président de la République a parlé de cette taxe pour compenser la suppression de la taxe professionnelle. Quel rapport avec le sujet ? On cherche encore.

La dimension particulièrement pénalisante pour les ruraux n'échappe à personne et a été largement dénoncée. Alors on parle de remboursement partiel (dont on ne connaît pas encore les modalités), bref une belle usine à gaz en perspective.

Alors je fais une proposition qui a le mérite d'être plus simple mécaniquement et plus juste socialement : prélever cette "taxe contributive", indispensable à la recherche et aux investissements nécessaires pour faire évoluer notre consommation énergétique sur les produits faramineux des compagnies pétrolières et des sociétés d'autoroutes. En s'assurant bien entendu que ce prélèvement ne soit pas répercuté sur les tarifs payés par les usagers, d'autant que ce sont déjà eux qui ont une première fois alimenté ces profits."

Taxe_carbone

28 octobre 2009

La fronde des montagnards

261020094ae5ccb9dc7a5Et pendant que les maires ruraux se réunissaient et contestaient le projet de loi territoriale, à l'Argentière-La Bessée, au 25ème congrès de l'ANEM (Association Nationale des Elus de Montagne) le vent de fronde n'a arrêté de souffler, et toujours à propos des mêmes sujets : le projet de loi territoriale, la suppression de la taxe professionnelle, ... Et même le député-président Henri Nayrou a monté le ton : «On en a marre des coups successifs sapant les fondements de la vie montagnarde, de la pensée dominante de plus en plus urbaine, des sourires narquois de nos collègues députés quand on leur explique sans emphase les conséquences de la taxe carbone sur les citoyens des zones excentrées, froides et sans schéma de transport. On en a assez de cette dictature du nombre, de ces pourcentages résiduels et de ces refus qui nous sont assénés comme une fatalité  et qui pourrissent notre existence, pour la TNT, pour les services publics, pour l’école, pour la Poste, pour l’élevage, pour les producteurs laitiers, pour les prédateurs, et pour tant d’autres choses». Et les motions adoptées sont encore plus virulentes que celles des maires ruraux ! Pour ces élus, l'heure de la révolte a sonné ... Nos élus de nos vallées alsaciennes vont-ils eux aussi se mouiller ? Prochain épisode à Paris, chez le Premier Ministre Fillon au Conseil National de la Montagne, le 3 novembre. 

27 octobre 2009

Les maires ruraux opposés au projet de réforme territoriale

image_58378032Dimanche 25 octobre, avant de mettre un terme à leur congrès national, les maires ruraux réunis à Baume-les-Dames se sont déclarés "fermement opposés à la fusion des conseils régionaux et géneraux, et hostiles aux conseillers territoriaux" que préconise le Président de la République dans son projet de réforme des collectivités territoriales. Leur président, Vanik Berberian, rencontrera mercredi 28 octobre Alain Marleix, le secrétaire d'Etat aux Collectivités locales, pour lui faire part de cette opposition. Il en profitera également pour demander "une péréquation de solidarité" pour que les communes rurales ne perdent pas de recettes fiscales avec la suppression de la taxe professionnelle. : "Notre sentiment est qu'il y aura un manque à gagner. Nous avons peu confiance dans le gouvernement qui annonce un financement à l'euro près". Les responsables de l'association des maires ruraux rencontreront également mercredi le président de La Poste pour soutenir leur demande d'inscription dans la loi d'un nombre plancher de points Poste dans l'hexagone. Michel Mercier, le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du Territoire et de l'Espace rural, leur avait assuré, lors de sa venue à leur congrès, que le gouvernement était favorable à l'adoption d'un amendement fixant le nombre de points Poste à 17 098.

 

400 élus venus de toute la France

mercierSamedi 24 octobre en cours d'après-midi, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'espace rural, Michel Mercier ( ex-MoDem), était venu défendre la réforme des collectivités territoriales que prépare le gouvernement. Michel Mercier est depuis 2008 premier adjoint au maire de Thizy, un village du Rhône, et également président du conseil général du Rhône. Selon le ministre, cette réforme va améliorer l'organisation des collectivités et la décentralisation alors que pour les 400 élus locaux dans la salle, la suppression du conseiller général et du conseiller régional au profit du conseiller territorial devrait entraîner un manque de proximité et un recentralisation des décisions. Des craintes sont exprimées même parmi les élus UMP. Une pétition lancée le 19 octobre vers les élus avait déjà récolté avant l'ouverture du congrès plus de 900 signatures. Visiblement, le ministre n'a pas convaincu son auditoire.

NB : L'association des maires ruraux de France (AMRF) regroupe les maires des communes de moins de 3500 habitants.

A lire (notamment par les élus qui viennent très régulièrement sur mon blog) et à faire voter en conseil municipal : territoire

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26 octobre 2009

Egelhof : la CGT présente la situation juridique

Suite au jugement de la Cour d'Appel de Colmar, la CGT communique :

Tenue en échec par un accord d’entreprise

Logo_cgtC’est ce qui vient d’arriver à l’entreprise EGELHOF SAS à Breitenbach et Seltz.
En décembre 2000 un accord d’entreprise sur l‘aménagement et la réduction du temps de travail a été signé par la USTM 67 à travers la section syndicale en place.
En janvier 2006 l’entreprise pour anticiper des difficultés économiques et sauvegarder la pérennité de l’entreprise a écrit à ses 300 salariés par lettre recommandée avec AR pour leur demander d’accepter la suppression des jours de RTT, une baisse de salaire et un travail effectif de 37 heures 50 centièmes.
Pour faire passer la manœuvre, l’entreprise a fait miroiter le payement de 2 heures 50 centièmes en heures supplémentaires, il en résulté de la sorte que le salaire mensualisé ne baissait pas, mais le jours de RTT n’étaient plus accordés et les primes de commodités personnelles et de casse croûte disparaissaient (soit 1 heures de pause).
L’entreprise enregistra l’acceptation de 97% des salariés, et les 3% réfractaires furent licenciés pour raison économique en petits wagons de 9 salariés et ils saisirent les prud’hommes.
Les licenciés firent valoir qu’une modification du contrat de travail pour raison économique ne peut intervenir sur des éléments issus de l’accord d’entreprise ci celles sont moins favorable.
L’entreprise pour tenter d’échapper à cette règle de droit mis en avant une clause résolutoire prévue dans l’accord d’entreprise qui permettait lorsque les aides AUBRY II n’étaient plus versées de rendre l’accord caduque, sauf que les aides FILLON ont pris le relais et mis en place une période transitoire de 2 années où l’entreprise à continuer de bénéficier d’allègement de charges sociales, ceci ont été allouer par la suite à toutes les entreprises dès lors que les salariés se situent dans une fourchette de rémunération.
Le conseil des Prud’hommes de Sélestat avait condamné l’entreprise et celle-ci avait fait appel de la décision.
cour_appel_introLa cour d’appel vient de rendre son arrêt et précise que dès lors que les avantages de l’exonération de charges sociales sont maintenus la clause résolutoire est privé d’effet et que l’accord d’entreprise de décembre 2000 continue de produire effet, que l’employeur ne pouvait déroger à l’accord que par des propositions comportant des mesures plus favorables.
Or les propositions de modifications faites aux salariés étaient moins favorables puisqu’elles prévoyaient la suppression des RTT et l’augmentation du temps de travail, ainsi qu’une réduction du taux horaire.
C’est dans ces conditions que les juges ont pu dire que le licenciement des salariés qui ont refusé la modification de leur contrat de travail pour raison économique ont fait l'objet d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse, et ont condamné l’entreprise aux payements d’indemnités et de rappel de salaire pour les pauses.
Ce jugement permet à l’accord d’entreprise de décembre 2000 signé par la CGT d’être imposé à l’employeur et les 97% de salariés peuvent également faire valoir leur droit à régularisation dès lors que la modification de leur contrat de travail qu’ils ont accepté ne pouvaient leur être soumis.
En conclusion c’est sur un combat purement juridique que la CGT a gagné contre ces licenciements économiques abusifs et que les droits issus d’un accord d’entreprise ont triomphé.

25 octobre 2009

Bolero de Ravel - André Rieux

24 octobre 2009

Les guerres de paysans continuent

1454598_1_milchy_22760388_original_large_4_3_800_26_0_4257_3177Après les manifestations des producteurs de lait, puis de toute la profession agricole, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, les paysans sont loin de se calmer, car ils estiment n'avoir  pas obtenu satisfaction, loin de là ! Dans tout le massif de la Forêt Noire, les producteurs laitiers se sont à nouveau mobilisés dans la nuit de mercredi à jeudi  pour bloquer avec leurs tracteurs les centrales laitières des discounters Aldi, Lidl et Netto de Donaueschingen, Gerstetten-Dettingen, Waldenburg et Aichtal. La raison : les discounters ont encore baissé unilatéralement le prix des produits laitiers.

Des bottes pour la ministre !

Hier, dans le Jura suisse, lors des olympiades du fromage de Saignelégier, les paysans sont venus huer la ministre fédérale de l'agriculture Doris Leuthard, qui a aussi essuyé des tirs de bottes, déviés par les forces de l'ordre à l'aide de parapluies. La manifestation était organisée par le syndicat Uniterre. 77618355Le Conseil fédéral avait décidé quelques jours auparavant d'affecter 28 millions de francs suisses à la stabilisation des marchés agricoles, notamment celui du lait. Le syndicat Uniterre, qui avait demandé en vain de rencontrer la ministre, a donc décidé de passer à l'action. "Les familles paysannes ne toucheront quasiment rien de cet argent. L'industrie, en revanche, pourra liquider ses stocks de poudre et de beurre sur les marchés étrangers (-) et de faire de gros bénéfices avec ces produits "made in Switzerland", affirme le syndicat dans son communiqué. "Les paysans demandent avant tout un prix du lait de 1 franc le litre au paysan, avec des mesures de régulation et de stabilisation (-)." Dans toute l'Europe, les problèmes de l'agriculture sont les mêmes, il n'y a visiblement que les politiques à ne pas s'en apercevoir.

23 octobre 2009

Villé : le périscolaire passe par "la jungle"

z_restaurationDepuis la rentrée scolaire, la presse a fait état d'ouverture de nombreux périscolaires, qui sortent une belle épine du pied aux parents  lorsque le couple a un emploi. Dans le Val de Villé, ce genre de structure est encore plus nécessaire, du fait que 52% des actifs quittent la vallée le matin pour y revenir le soir. C'est ainsi que lors de l'année scolaire précédente, des parents de Neubois et de Villé souhaitaient l'ouverture d'un périscolaire dans leur école. Les responsables de la comcom avaient promis de créer un troisième centre après les deux qui existent déjà (MJC "le Vivarium", Thanvillé), sans préciser le lieu qui sera retenu. Finalement aucune des deux demandes n'a eu une suite favorable. L'histoire vécue par les enfants de Villé est d'ailleurs des plus coquaces : la vingtaine des élèves concernés se rendait jusqu'à maintenant par tous les temps à pied à la MJC du canton, en empruntant notamment la D 39 (route de Bassemberg) particulièrement fréquentée aux heures de pointe, représentant un danger pour nos enfants ! Par ailleurs, la commune a fait aménager à l'école primaire, à coups de subventions "scolaires" une salle avec cuisine, qui pourrait tout à fait faire l'affaire pour un périscolaire. Elle sert bien pour des réceptions officielles, ou le repas du troisième âge à Noël, ou même des repas et apéritifs privés. Eh bien oui, nos élus se sont rendus dernièrement compte que les 200 mètres de D 39 étaient dangereux !

Une solution originale !

Alors une solution a été trouvée : l'itinéraire des enfants a été modifié et rallongé ! Dorénavant, nos chers petits emprunteront la D 39 en sens inverse (de la gendarmerie à la route de Breitenau) puis la D 439 (route de Breitenau, où la circulation est encore plus intense du fait des travaux de la requalification urbaine au centre-ville).photosA350_004 200 mètres de danger dans un sens ou l'autre, quelle nuance ! Mais finalement, nos élèves pourront emprunter la piste cyclable beaucoup plus tranquille, et qui passe dans "la jungle de Villé" là où ils peuvent admirer cette grande usine où travaillaient leurs parents ou grands-parents, établissement aujourd'hui à l'état de friche industrielle, mais dont on peut encore entrevoir tous les écoulements qui ne polluent plus les eaux du Giessen, jungle aussi où les enfants passent leurs loisirs dans des cabanes qu'ils construisent eux-mêmes. Promenade très instructive, mais qui rallonge la distance école - périscolaire à deux kilomètres au lieu d'un ! Et tant pis, si ensuite nos petits vont prendre la mauvaise habitude de manger au lance-pierre, avant de retourner dare-dare à l'école par le même chemin à rallonge (des écoliers...) ! Mais on ne dira pas que nos élus n'ont pas d'idées !

A relire : http://jboehler.canalblog.com/archives/2009/01/30/12256148.html

22 octobre 2009

Trahison, puis tromperie !

Tout le monde se souvient de la façon dont Eric Besson avait déserté l'état-major de Ségolène Royal, lors des élections présidentielles pour rejoindre Sarkozy, histoire d'obtenir un poste de ministre. Et il a obtenu le pire, celui de l'immigration. Pour l'assumer, il ment même à ses propres nouveaux amis. A voir l'interview du député de l'UMP Etienne Pinte :"Non seulement le ministre nous a trompés, mais en plus il joue sur les mots. Pour lui, un charter, c’est au moins dix personnes. Il est évident que nous ne souhaitons pas qu’il y ait des renvois d’Afghans dans un pays en guerre", a martelé Etienne Pinte, visiblement remonté. "Il faut m'expliquer pourquoi il y a 100.000 hommes armés. Ce pays n'est pas stabilisé", a renchéri Françoise Hostalier, une autre députée UMP, interviewée par La Voix du Nord. Même Brice Hortefeux, considéré en général à l'extrême-droite de la droite, n'avait pas osé utiliser les charters pour renvoyer des Afghans ! Alors, Besson bientôt à la droite de l'extrême-droite ? On pourrait en rire, si la vie de personnes n'était en jeu.

Interview de Etienne Pinte, député UMP

Rappel : N'oubliez pas de cliquer sur "commentaires" avant de mettre en route la video !

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