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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
14 mars 2009

Villé en rêve, Elzach l'a fait !

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Les vieux bâtiments de l'ancienne "Elza-Textilwerke", récemment rachetés par la ville d'Elzach, vont être démolis et laisseront la place à une zone artisanale. C'est ce que vient de décider le conseil municipal d'Elzach dans sa réunion de mardi soir. Cette ancienne usine textile en friche, que les Elzachois nommaient "der Schlumpi" était autrefois la plus grande activité pour la main d'oeuvre. A la fin de 2008, la ville a racheté l'ensemble foncier de 1,4 hectares pour la somme de 200.000 €, empruntés à la "Sparkasse Freiburg-Nördlicher Breisgau". Quatre propositions ont été faites aux conseillers par un architecte :

  • un projet de zone artisanale et de caserne de pompiers.

  • un projet de zone artisanale uniquement.

  • un projet de zone artisanale et de zone d'habitations.

  • un projet de zone d'habitations et de zone artisanale en maintenant les bâtiments existants.

A l'unanimité des trois composantes du conseil (CDU, SPD et indépendants) c'est le projet n° 2 (zone artisanale) qui a été retenu. Un pan de l'histoire de l'industrie textile de Forêt Noire va disparaître. Et pendant ce temps, à Villé, l'ancienne filature FTV tombe de plus en plus en ruines depuis la fermeture de SATIG en 2001, continue à appartenir à une société privée, bien que toute la population espère la disparition de cette verrue et une utilisation rationnelle de cet espace (1 hectare). Cette transformation dont tout Villé et sa vallée rêvent, nos jumeaux d'Elzach la font !

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Commentaires
P
Et si Simon-Bigart peut acheter, pourquoi pas la comcom qui a bien acheté la vila Mathis ?
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D
Le problème du Val-de-Villé est que les friches industrielles risquent de se succéder : après les FTV, Signal-Lux, puis Egelhof. On en reparlera dans quelques années : Simon-Bigart aura encore de quoi acheter dans la vallée !
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D
Au-lieu de nous les pomper avec la ZAIM de Maisonsgoutte, où les paysans ont dû cédé les prés à un prix ridicule, et qui est maintenant vide, on aurait mieux fait de s'occuper des FTV ! Quelle artisan veut aller dans un coin si reculé ?
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J
Pour ne pas s'en être occupé quand le développement économique le permettait, le dossier est forcement blocqué par temps de crise économique. Il fallait y penser plus tôt !
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T
Peut-être la différence faut-il la chercher dans la volonté politique ?
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