CAMIF : les "escroqués" s'organisent !
Quel enseignant n'a un jour passé commande à la CAMIF lorsqu'elle a été créée sous forme de coopérative des instituteurs de France. Un beau jour, ses dirigeants ont vu plus grand, se sont lancés dans la vente par correspondance, mais sans vraiment s'adapter à ce marché de plus en plus tourné vers internet. Et voilà le résultat : une liquidation judiciaire avec deux sortes de victimes : avant tout les salariés, mais aussi tous les clients qui avaient passé commande, chèque à l'appui, et qui n'ont pas été livrés. Se considérant "escroqués", ces victimes, qui n'ont plus de nouvelles de leur commande et qui ont peu de chances d'être remboursés, s'organisent. La grogne monte, et un blog a même été ouvert : soscamif.blogspot.com . Mais les recours juridiques de ces clients sont minces : ils peuvent faire une déclaration de créance avant le 26 décembre auprès du liquidateur, Maître Gilles DUTOUR, 4, rue de la gare, 79000 Niort. Mais la démarche a peu de chances d'aboutir car les actifs de la société serviront à payer les créanciers privilégiés (URSAFF, salariés,...). Le consommateur aura peu de chances de récupérer un seul kopek. Quel gâchis !