Histoire de communauté de communes
Après la loi du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale, le canton de Villé a été l'un des tout premiers de la république à transformer son SIVOM (syndicat intercommunal à vocations multiples) en Communauté des Communes. Lors de l'établissement des statuts, le conseil municipal de Villé (dont je ne faisais pas partie)était entré en résistance en exigeant 4 postes de conseillers communautaires titulaires au lieu des 3 prévus, menaçant même de ne pas désigner ses représentants en guise de protestation. J'avais alors déposé ma candidature (les statuts de l'époque ne précisaient pas que pour être conseiller communautaire il fallait être conseiller municipal). Car ces mêmes statuts prévoyaient qu'en cas de refus d'élire ses délégués, il appartenait au sous-préfet de les désigner en les choisissant parmi les candidats déclarés. Dans une lettre ouverte, j'avais même expliqué qu'on pouvait "pallier à la quantité par la qualité". Jean-Louis BOEHLER à la Comcom ? quelle horreur ! Notre conseil municipal s'est donc attaché très sagement à désigner ses 3 représentants et un suppléant ! Aujourd'hui certains semblent oublier que Villé est sous-représenté, et ne semblent s'attacher ni à la quantité ni à la qualité. Ainsi, vendredi soir, la représentation de Villé était composée comme suit :
Début de séance : seul, le maire de Villé est présent, au moment où est abordé le sujet crucial "Logements aidés de la rue d'Albé".
Milieu de séance : le maire s'en va, un autre délégué de Villé arrive.
En ces temps de préparatifs de Noël, on peut comprendre que l'un ou l'autre ait des soucis et des excuses pour être absent ! Mais quand même, pour une réunion prévue de longue date, ça ne fait pas très sérieux ! Et, bien sûr, le petit "tirage d'oreille par le président de la comcom" que je prévoyais dans mon message du 12/12, est venu sous forme d'une petite phrase aussi anodine qu'assassine, à propos des logements sociaux : "On ne peut pas toujours taper sur l'ABF (architecte des Bâtiments de France) et l'appeler au secours quand on en a besoin." Et, bien sûr, personne de Villé pour répondre ! Après la quantité, c'est la qualité qui fout le camp ?
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