Rentrée scolaire : les dérogations
La presse fait part ce jour d'une affaire de dérogation scolaire qui est remontée, fait très rare, jusqu'au tribunal administratif. A lire : dna2108urbeis et dna2208urbeis. Il ne m'appartient pas de porter un jugement sur ce cas, et donc je ne le ferai pas. Par contre, je crois qu'il faut jeter un regard global sur ce phénomène qui s'étend de plus en plus dans le Val de Villé et qui amène ainsi rien qu'à Villé d'accueillir environ 25 élèves d'autres villages (sans compter l'école maternelle), soit une classe entière. Si certaines demandes de parents sont certainement justifiées (raison de travail en dehors de la vallée notamment), d'autres sont ce que j'appellerai des dérogations de facilité : incompatibilité d'humeur avec un enseignant ou autres avantages égoïstes et négligeables qui amènent certains parents même à "tricher" en déclarant des gardiennes "complaisantes" qui ne garderont jamais personne. Gardons-nous de prendre trop à la légère ces dérogations qui ne devraient être accordées qu'à titre exceptionnel : les fermetures de classe, voire d'écoles, pointent à l'horizon et sont alors la mort annoncée du village. A vouloir trop prendre ses aises individuellement, on risque une catastrophe collective. Le président de la république, lors de sa campagne électorale, avait prôné la suppression de la carte scolaire. Il s'est ravisé très vite au niveau des écoles primaires, surtout en milieu rural. Ce n'est certainement pas l'effet du hasard !