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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
14 août 2007

CRAV : plus de permanence ?

photosA350_006Depuis 2003, la Sécurité Sociale avait abandonné une grande partie des locaux qu'elle occupait dans l'immeuble de l'ancienne école de garçons au coin de la rue René Kuder et de la rue du général Leclerc. La municipalité en avait profité pour restructurer l'intérieur, avec la prise en charge des frais pour moitié par la Communauté des Communes, et créer la "maison des services publics" qui accueillait des permanences d'un certain nombre d'organismes dont les plus importants étaient la Sécurité Sociale et la CRAV (Caisse Régionale d'Allocation Vieillesse d'Alsace-Lorraine). La CRAV gère notamment toutes les retraites des salariés du privé. J'avais considéré le désengagement de la Sécurité Sociale comme une atteinte au service public ! Je n'imaginais à aucun moment que la CRAV allait se désengager à son tour ! Et voici que je viens d'apprendre qu'elle fermerait définitivement sa permanence à partir de fin septembre ! Où vont aller tous ceux qui doivent faire des démarches pour obtenir leur retraite ? Quel contact humain vont encore trouver nos retraités qui ont besoin d'une information sur leur retraite ? Pour y avoir passé à plusieurs reprises, je puis attester que cette permanence du mercredi était très fréquentée ! A titre annexe, cette fermeture touchera certainement aussi le fonctionnement du marché de Villé du mercredi matin, où les retraités des villages environnants se rendaient en même temps qu'ils allaient à la CRAV ! A noter aussi, que la CRAV bénéficiait des locaux à titre gratuit ! J'appelle donc dès à présent tous les élus de la vallée à se mobiliser contre la fermeture de cette permanence qui est une atteinte supplémentaire au service public de proximité (voir lette ci-jointe adressée à tous les maires du canton). A lire : crav

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Commentaires
C
Et c’est parti serait-on tenté de dire… en voyant ce qui se passe à Villé… alors que tout cela a déjà commencé depuis quelques années… dans le but, avoue-t-on du bout des lèvres, de réduire le déficit budgétaire (s’ils le veulent on peut leur en donner d’autres des idées d’économies…). Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux promis par notre bronzé Président accélérera le processus de démantèlement du service public… On va nous bassiner les oreilles avec des vœux pieux de « garantie d’un service de qualité supérieure » ou quelques autres âneries telles que l’attachement au service public dans les zones rurales, etc. Niaiseries servies par un ministre fantoche au sourire … forcé, qui ne fait que répéter les paroles de son Supérieur adoré…le doigt sur la couture du pantalon… sinon… ! On organise le démantèlement et on brade à tout va…FranceTélécom (on a vu ce qu’a donné la disparition du 12 pour un maquis onéreux repris par d’autres… Le 118 … ???, moi jamais…), les autoroutes bradées au privé, l’énergie, la Poste…., la SNCF moribonde… avec ses fermetures de gares, de lignes, sans parler de la Santé et son cortège de fermeture des petits hôpitaux et maternité… L’Education et ses fermetures de classes… Cette liste n’est de loin pas exhaustive … Mais de qui se moque-t-on ? On vous demande de bosser plus longtemps, votre santé en pâtira certainement et lorsque vous ferez valoir ou aurez acquis vos droits à la retraite c’est bien la débrouille que vous aurez à imaginer dans votre quotidien… Débrouille dans vos déplacements, dans vos relations avec l’Administration, dans vos porte-monnaie avec vos cartes de crédit anémiques, si ça continue dans quelques années finies les distributions de courrier à sa porte… vous n’aurez qu’à aller au point central de distribution (même en fauteuil roulant, avec vos cannes et béquilles…) etc. On cherche simplement à fourguer les services publics à des sociétés privées qui elles ne verront dans leurs missions que celle de faire le plus de bénef possible pour le bonheur de leurs actionnaires… Il est plus que temps qu’il y ait une prise de conscience collective (public-privé-jeunes et vieux) de ce que l’on nous impose de jours en jours… en se foutant ouvertement de nous… On nous raconte que l’on veut une France sociale et dynamique qui avance … mais là on recule et vite…
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T
Tu as raison, Ginette. Mais crois-tu un instant que le dynamisme municipal actuel va pouvoir maintenir cette permanence ?
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G
Réponse à Schilles, <br /> Villé n'est pas plus vieillissante que d'autres cantons ou village, mais ce qui est déplorable c'est la suppression de ces services publics de proximité.<br /> En effet, chacun de vous ou de nous arrivant à un stade de sa vie de travail a besoin de prendre des connaissance de ses droits en matière de retraite.<br /> D'autant plus que vous subissez des fermetures de sites industriels ou mise en chômage d'une partie des employés.<br /> Pour ces licenciés, il est normal de se renseigner auprès de la CRAV pour être en quête de ses droits; et ceci quel que soit leur âge<br /> Villé étant un chef lieu de canton doit impérativement conserver les permanences pour des consultations périodiques des intéressés.<br /> Est ce que les élus de votre cantons n'ont aucun pouvoir de faire revenir les services public sur des décisions complètement drastiques et imposées sans tenir compte de la population.<br /> On doit croire que ces services public doivent être lucratif or un service de l'état est payé par les impôts que l'on ponctionne pour rémunérer les agents qui acceuil le public qui doit se renseigner quant à ses droits.<br /> Je ne vois pas pourquoi ces services doivent en plus de rentrer dans leurs frais doivent faire du bénéfice<br /> Je pense que du moment que ces derniers rentrent dans les frais ceci devrait suffir; or c'est comme tout aujourd'hui, même les services publics doivent gagner de l'argent.<br /> Nous sommes tous à la même enseigne mons de personel, travailler plus et gagner plus de poignon y compris dans le secteur public de services à la personne.<br /> Pareil dans les hôpitaux et maison de retraite ou il y a tant de chose à dire et ou il manque de personnel mais on préfère payé un Rmiste ou un Chomeur que de prendre un employé pour améliorer le quotidien. <br /> Quant au funérarium proposé à la place de la maison des services publics très mauvais emplacement et proposition déplacée car n'oubliez pas que le gérant de ce dernier établissement doit gagner du pèse et que l'immeuble serait mis à sa diposition gratuitement Question qui gagnerait dans l'histoire et puis en plein centre;<br /> Pas mal !!!!!!
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S
La suppression du service public de proximité, c'est la mort de la vallée.<br /> Notre vallée est vieillissante, c'est donc le secteur d'aide aux personnes âgées qu'il faudrait développer,<br /> et non pas le supprimer !
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B
Le mot "rupture" était l'atout d'une certaine campagne.<br /> Avant, on s'attaquait au service public !<br /> Maintenant on continue !<br /> Où est la rupture ?
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