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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
5 juin 2007

PRG = Pas remboursée, Gabrielle ?

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La polémique a couru dans la 5ème circonscription du Bas-Rhin (Sélestat - Erstein) à propos de la candidature de la PRG Gabrielle DOMIN, qui, se croyant investie de la mission de rassembler la gauche, avait cru bon de mettre la rose, sigle du parti socialiste, sur ses affiches. Ce qu'évidemment a contesté la candidate du PS Christiane HAMMAN et a abouti à l'obligation faite à Gabrielle DOMIN de retirer la rose de ses affiches et de ses tracts (et ce en plein week-end de la fête des mères !). Autant dire, tout le travail d'impression et de distribution est à refaire. Pour ne pas encombrer les poubelles avec ses premières affiches, Gabrielle DOMIN a eu une idée géniale : elle est allée les coller sur les panneaux de la 6ème circonscription voisine (Molsheim - Villé) où le PRG n'a pas de candidat espérant ainsi quelques voix ? qui en les additionnant aux voix de sa propre circonscription lui feraient atteindre le seuil de 5 % pour être remboursée ? car PRG risque fort de dire pour elle : Pas de remboursement, Gabrielle !

NB : la photo ci-jointe a été prise ce jour à Thanvillé !

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Commentaires
R
En voilà une bonne qui serait bien, bien que de (centre) gauche, une bonne secrétaire d'état de Sarkozy et Fillon et Darcos puisqu'elle pourrait s'occuper du rétablissement de la grammaire et de l'hortograffe, et peut-être même du calcul mental à l'école primaire !
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T
Même la presse s'y met ! Dimanche dernier les DNA dans Eschs wohr relevaient que notre chère Gabrielle serait candidate à Marckholtzheim (c'est écrit comme ça sur son blog !), mais, étant abonnée aux DNA, elle a rectifié son "hortographe", elle a enlevé un "h" de trop, mais elle a ôssi enlevé le "C" pour écrire Markolsheim !<br /> Et dans un prochain article, elle va rajouter le c pour le rajouter à... coc(c)u ?
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R
Les Radicaux sont des gens d'honneur ! Très bien ! et Nanar, tu l'oublies ?
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C
En politique, tout est relatif.<br /> Il reste effectivement en France quelques fiefs où un âne, affichant le bandeau PS, serait élu.<br /> Mais ce n'est pas le cas en Alsace.<br /> Et je ne veux pas seulement parler de la 5ème du 67 où la socialiste candidate culmine à 10% et des poussières...<br /> La vraie question n'est pas de savoir si les plus faibles tentent de s'allier aux plus forts, car chez nous si les radicaux sont les plus faibles, ce n'est en tout cas pas les socialistes qui sont les plus forts. Et le PRG, s'il était pétri d'électoralisme, tournerait plutôt les yeux vers le centre, dont il est la composante progressiste.<br /> La vraie question est plutôt : pourquoi l'Alsace constitue-t-elle toujours un bastion de droite ?<br /> La Bretagne, dont l'électorat était comparable au nôtre, quand j'étais gosse, a su prendre le tournant de la démocratie et de l'alternance.<br /> Chez nous, ce n'est toujours pas le cas.<br /> Les "plus forts" ont-ils bien fait tout ce qu'il fallait pour changer le cours des choses ?<br /> Pour ma part, j'ai une proposition d'explication.<br /> Dans certains secteurs, les socialistes alsaciens souffrent du syndrome du minoritaire. C'est un phénomène sociologique bien connu, notamment dans les pays présentant des minorités linguistiques, comme le Canada, où les Acadiens du New Brunswik se replient sur eux-mêmes.<br /> En Alsace, c'est le cas du PS. On a dit autrefois que la France avait la droite la plus bête du monde. Ici, que pourrait-on dire de la gauche ?<br /> Dans un pays démocratique, la politique est l'art de rallier à soi une majorité d'électeurs, donc de sensibilités. Chez nous, les plus forts s'ingénient à écraser "les plus faibles" de leur propre camp... alors que le combat continue ailleurs.<br /> Ce n'est certainement pas en se mettant à dos la sensibilité la plus proche de soi qu'on peut espérer inquiéter la majorité. Et surtout pas à Sélestat où l'histoire récente a montré que le terrain pouvait être fertile pour la gauche.<br /> La capacité de nuisance des minoritaires est une réalité. Exilé en région parisienne pour des raisons professionnelles, j'ai été missionné dans un canton où le PS refusait de discuter. Résultat : mes 3 et quelques % ont empêché le Socialiste Campuzan d'être présent au deuxième tour. Je n'en fais pas un fait d'arme glorieux, mais dans ce cas de figure, c'est un bras droit de Le Pen qui en a tiré le bénéfice...<br /> Alors, arrêtons de guerroyer car ni vous ni nous n'y "retrouverons nos petits".<br /> Le seul adversaire politique actuel est l'UMP. Les premières décisions de cette nouvelle mandature démontrent combien sa politique est néfeste.<br /> Alors, essayons de trouver un terrain d'entente.<br /> <br /> C. Leblanc, porte-parole du PRG pour la 5ème circonscription<br /> <br /> Post scriptum : JMB n'est pas notre président Baylet : je confirme que ce dernier a bien été contacté par Sarko pour un porte-feuille, mais il a décliné la proposition. Comme l'a fait Christiane Taubira. Les Radicaux sont des gens d'honneur. Alors, qui est ce JMB ... ? Mystère...
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B
Elle se félicite que JMB soit au gouvernement, et lui le reproche aux socialistes ?<br /> Mais peut-être JMB, c'est Jean-Michel Baylet, présidents des radicaux de G ?
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