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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 novembre 2006

SCOT : Les absents ont eu tort !

C'est une intéressante réunion que celle qui a eu lieu ce mardi, 28 novembre à la salle Sainte-Barbe à Sélestat à l'initiative de l'ADAC (Association de développement de l'Alsace-Centrale). Y étaient conviés les membres du Conseil de Développement du Centre-Alsace, et les élus (maires, adjoints et conseillers municipaux des 99 communes). Au vu des invitations, je me demandais d'ailleurs s'il n'avait pas été plus judicieux d'organiser la réunion aux Tanzmatten ! Hélas, même la petite salle Sainte-Barbe s'est avérée trop grande, puisqu'à peine une quarantaine de personnes étaient présentes à cette réunion : les 3 techniciens des SCOT de Strasbourg, du Piémont des Vosges et du Centre-Alsace, une dizaine du conseil de développement demandeur de la réunion, une vingtaine de maires des communes concernées. Conseiller municipal, je crois que j'étais le seul. Catherine ADNET, directrice du syndicat mixte du SCOT, avait pourtant bien insisté lors des réunions dans les communes : la concertation devait se faire à tous les niveaux, et permettre à tous de s'impliquer dans ce travail qui orientera la politique du Centre-Alsace en matière d'aménagement du territoire pour la prochaine décennie.

Au tableau d'honneur des absents :

absent René HAAG, président de l'ADAC, conseiller général, président de la Communauté des Communes du val de Villé, maire de Neuve-Eglise. Intéressé à tous ces titres, et, en sus, organisateur de la réunion.

absent1 Marcel BAUER, président du syndicat mixte en charge du SCOT, vice-président de l'ADAC, conseiller général, président de la communauté des communes de Sélestat, maire de Sélestat. Intéressé à tous ces titres.

absent4 Antoine HERTH, député, adjoint au maire de Artolsheim. Intéressé à ces deux titres.

absent2 Claude ABEL, maire du chef-lieu de canton de Ste-Marie-aux-Mines. Intéressé à ce titre.

absent6 Christian CHATON, conseiller général et municipal de Ste-Marie-aux-Mines. Intéressé à ces deux titres.

absent11 Léon SIEGEL, président de communauté des communes, maire de Marckolsheim, intéressé à ces deux titres.

Quant aux conseillers municipaux, on peut se demander combien ont reçu une invitation qui devait être transmise par leur mairie. Vivement les élections municipales de 2008 qui permettront la mise sur orbite véritable du SCOT qui n'en est qu'à ses débuts, avec un personnel renouvelé et dynamique.

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27 novembre 2006

Schéma de cohérence territoriale

scot_11062002_petitL'ADAC organise une réunion d'information et d'échanges à l'intention de tous les conseillers municipaux des 99 communes d'Alsace-Centrale sur les SCOT (schéma de cohérence territoriale) mardi, 28 novembre à 18 heures à Sélestat, salle Sainte-Barbe. Je viens de l'apprendre par la presse. Cette réunion avait déjà été annoncée par un intervenant du SCOT lors de la réunion de la commission "Urbanisme" du conseil municipal. J'avais demandé que tous les élus municipaux intéressés puissent participer activement au SCOT. Mon voeu a été entendu, et je m'en félicite, même si je n'ai pas encore reçu à ce jour une invitation par la mairie. En tous cas, j'y serai, et j'appelle tous les conseillers municipaux, invités ou non, de Villé, de la vallée et d'ailleurs, à y participer. L'enjeu est d'importance !

25 novembre 2006

Des louveteaux noirs passent à l'action à Breitenbach

logo_loupsnoirsLe Val de Villé était devenu dans les années 1970/80 le berceau d'un groupe de nostalgiques du nazisme, les Loups Noirs, qui fut bientôt connu à travers toute l'Alsace pour leurs exactions contre des monuments historiques (monument Turenne à Tuckheim, incendies des musées du Struthof et du Linge, enfin à deux reprises le plasticage de la Croix du Staufen à Thann, sans compter les nombreux graffitis apposés du nord au sud de l'Alsace, y compris le Centre-Alsace et le Val de Villé (panneaux "Large Rivière" le jour où le sous-préfet de Sélestat est venu inaugurer Egelhof à Breitenbach, ...). Ils envisageaient même d'ouvrir dans le Centre-Alsace un camp d'entraînement de jeunes néo-nazis. On pensait qu'avec l'arrestation en 1981 des principaux auteurs de ces méfaits le calme allait revenir dans la vallée. Il n'en est rien puisqu'à plusieurs reprises déjà des graffiti anti-sionistes, racistes et xénophobes sont réapparus dans les dernières années. Etait visée notamment la synagogue de Villé. Mais le pire est de s'attaquerbronz_ maintenant à des familles, notamment à une famille de Breitenbach, qui a justement adopté des enfants noirs ! Il y a deux ans déjà, suite à de tels méfaits, plus de 300 personnes avaient manifesté à Villé contre cette haine et ce racisme. Dans la nuit du jeudi au vendredi (bien sûr les auteurs n'ont pas le courage d'exprimer leur opinion en plein jour), la même famille a de nouveau subi ces injures qui consistent à écrire sur leur maison tout le mépris dont seuls ces quelques auteurs les entourent. Une famille à qui je tiens à exprimer par ce message toute ma solidarité et toute ma sympathie.

A lire : alsace2511graffiti et dna2511graffiti

A lire aussi le communiqué de presse suivant de l'association "Enfance et familles d'adoption" : enfance2006

23 novembre 2006

Le Pen servi par des lycéens !

lepenD'habitude, lors de ses déplacements, Jean-Marie Le Pen est entouré de gardes du corps musclés ! Mais là, il a fait plus fort : lors d'un banquet loin d'être républicain, il s'est fait servir par des lycéens d'une école hôtelière. Comme d'habitude, le personnel a été engagé sans savoir de quelle sorte de banquet il était question. Cela s'est passé pas loin de chez nous, en Lorraine, à Saint-Avold. Sachant de quoi Le Pen est capable, je trouve incroyable que le corps enseignant n'ait pas pensé à retirer les élèves dès l'arrivée, certes non connue avant le banquet, de ce personnage. L'éducation nationale n'a pas à servir les intérêts des hommes politiques en général, encore moins lorsqu'il s'agit de ceux qui développent une idéologie raciste et xénophobe.

Pour plus de détails, à lire : RL2311extreme

19 novembre 2006

Bénédictins et pigeons

benedictinIl y a deux ou trois ans, une "association généalogique" de Lièpvre tentait de vendre aux mairies du Val de Villé le relevé des actes de mariages, naissances et décès, relevés déjà établis par un autre groupe de bénévoles du Val de Villé qui le lui avait donné gracieusement. Considérant le procédé pour le moins cavalier, les registres du Val de Villé ont été donnés gratuitement par ce groupe aux mairies qui en faisaient la demande ainsi qu'à la société d'histoire, coupant ainsi "l'herbe sous les pieds" à l'un ou l'autre indélicat personnage. La société "commerciale" de Lièpvre s'est donc tournée vers d'autres cieux : pigeonAubure, Bergheim, Le Bonhomme, et maintenant Châtenois (voir article de l'Alsace du 15/11). Ces communes ont ou vont acheter les listes d'actes dépouillés, ce qui représenterait selon le président de l'association un vrai travail de bénédictin. Comme pour Châtenois, il s'agit uniquement de l'état-civil de 1793 à 1905, donc d'actes que l'on trouve en mairie et faciles à retrouver. Les registres d'état-civil sont d'ailleurs à la disposition du public : alors, pourquoi payer ce qu'on peut obtenir gratuitement ? Les acheteurs sont vraiment pris pour des pigeons. Une autre question se pose : peut-on faire payer aux municipalités ou aux particuliers les copies d'actes que la loi rend disponibles ? Est-ce bien légal ?  A noter aussi que le député Christ aurait déjà fait bénéficier cette association d'une partie de son enveloppe parlementaire (Certains parlent d'un montant de 15 000 €) ?

A lire : Alsace1511g_n_a

CHRIST PLUS GENEREUX QUE FERRY ?

267358Cela me fait penser que le député UMP de Ribeauvillé serait plus généreux pour une petite association mercantile et fantômatique (son site n'est plus mis à jour depuis 2003) que son collègue UMP Ferry qui n'a "accordé" que 20 000 € pour notre grand projet de requalification urbaine à Villé qui s'élève à un montant de 2,5 millions d'€ (voir mon message du 28/9/06 : enveloppe parlementaire) ! A moins que Christ ne ressente un plus grand danger de voir fuir son électorat en 2007 et le besoin de se trouver quelques nouveaux "amis" ! Que vont dire les autres associations généalogiques de sa circonscription qui n'ont pas eu de part du gateau (Ribeauvillé, Munster,...) ? Et que n'a-t-il mis l'intégralité de son enveloppe parlementaire dans le doublement du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines, histoire de s'attirer les faveurs de Christian Poncelet, président du Sénat ?

CHRIST...MON COUSIN...

Ma mère étant native de Ribeauvillé, j'ai été amené pour réaliser mon arbre généalogique à rechercher sur cette commune, et c'est ainsi que j'ai découvert que j'étais un cousin très lointain du député Christ. En tous cas je ne crois pas que nous nous rencontrerons lors d'une éventuelle "cousinade" notre ancêtre commun étant un Christophe Christ né vers 1670 ! Heureusement, que l'on n'est pas responsable de l'idéologie et de l'appartenance politique de sa famille même très lointaine...

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17 novembre 2006

Primaires au parti socialiste

cover_image_RoseLa section du Val de Villé a voté ce 16 novembre pour la désignation du candidat socialiste aux élections présidentielles de 2007. Elle a voté comme un seul homme pour Ségolène Royal (100 %). Le cas doit être assez rare en Alsace, et en France, pour être signalé. En tant que membre du conseil d'administration de "Rénover Maintenant 67" (courant d'Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal), je ne peux que me féliciter de ce résultat, et remercier tous les camarades de la section.

A lire : alsace1801_lection

14 novembre 2006

Ecole communale : les dérogations

asfperiDes exceptions ?

Chaque enfant est en principe inscrit à l'école de son village. La possibilité existe cependant pour les parents d'inscrire leur enfant dans une école plus proche de leur lieu de travail. Elle doit cependant être accordée de façon exceptionnelle, par exemple lorsque les deux parents travaillent et qu'il n'existe pas de cantine ou de garderie, ou lorsqu'un frère ou une soeur est déjà inscrit dans l'école d'accueil. J'ai soulevé le problème des écoles de Villé au dernier conseil municipal. Réponse : 25 élèves en dérogation à l'école primaire, soit l'effectif d'une classe entière, un chiffre du même ordre à l'école maternelle. On ne peut plus parler d'exception, mais de généralisation. De nombreux problèmes se posent :

L'avenir des écoles dans les villages !

Cette pratique risque d'entraîner dans les villages des fermetures de classes, voire d'écoles (voir affaires d'Urbeis, Fouchy, etc...- chapitre sur ce blog le 16/2/2006). Ce n'est ni le souhait de nombreux parents, ni celui des enseignants, ni celui des élus. Après le démantèlement dans les villages de pans entiers de l'économie (petit commerce, agriculture, service public,...) l'école est le dernier élément de la vie du village. Avons-nous le droit de contribuer à sa disparition en soustrayant inutilement des élèves, pour des raisons de convenances personnelles qui n'ont rien à voir avec les règles établies ?

Il est vrai que la plupart des écoles n'ont ni cantine, ni garderie. Il est vrai aussi que 52 % des actifs du canton travaillent en dehors du canton, et donc que des solutions pour le placement des enfants à midi, ou même après l'école, ne sont pas toujours faciles à trouver. Mais la dérogation est-elle la panacée universelle ? D'ailleurs, l'école de Villé ne possède pas en son sein de service périscolaire (celui-ci se trouve à plus d'un kilomètre, à la MJC). Bien de ces parents amènent leur enfant à l'école, le reprennent à midi, puis le ramènent, puis le cherchent à quatre heures. Au-delà du fait que cette pratique ne règle de loin pas les problèmes de circulation et de stationnement aux abords de l'école, on peut se demander ce qu'ont bien pu déclarer ces parents pour obtenir une dérogation. Et est-ce bien utile, et bien pédagogique, d'infliger aux enfants ces déplacements qu'on pourrait éviter ? A ce sujet au demeurant, au dernier conseil, monsieur le maire s'était référé à une décision solidaire prise par les maires du canton de limiter les dérogations au seul cas de gardiennage dans la localité. Alors ?

Les conséquences à venir !

Ces pratiques supprimeront des classes et des postes d'enseignants et amèneront, y compris dans les regroupements scolaires, à l'aménagement de classes à plusieurs niveaux...ce qu'on cherche justement à éviter. Mettre en danger la sécurité de classes entières qui marcheront midi et soir de l'école à la MJC le long d'une route à grande circulation, est-ce bien judicieux ? surtout si certains de ces enfants venaient de Bassemberg le matin, pour aller manger presque "chez eux" à midi ? Enfin, les écoles primaires et maternelles sont communales, et les frais en incombent à la municipalité. Continuer à augmenter le nombre des dérogations ne handicape pas seulement les villages, mais alourdit aussi la charge du chef-lieu dont le contribuable paie déjà dans bien des domaines pour le canton (SDIS, etc...).

Alors, chers parents, et messieurs les maires qui accordez les dérogations un peu trop facilement, faites en sorte que les règles soient respectées et que la pratique reste une exception. Faire vivre notre vallée et nos écoles passe par un peu plus de solidarité et un peu moins de démagogie.

A lire : d_rogation

11 novembre 2006

Hold-up de la poste

holdup1Le 11 septembre 2004 à 8h15, ce ne sont pas des terroristes kamikazes d'Al-Kaïda qui ont foncé sur la poste de Villé à bord d'un Boeing, mais bien une bande de voyous qui y a réalisé un hold-up. Présent dans la bousculade j'étais tombé et j'ai été blessé. M'étant constitué de ce fait partie civile, il est intéressant de savoir où en est l'affaire aujourd'hui :

1) Le 24 novembre 2004, la bande de malfrats, originaire de la proche Déodatie, composée a priori de 6 membres, a été arrêtée après une longue liste de vols à main armée. Caractéristique : leurs méfaits sont toujours perpétrés le samedi matin, dans un périmètre qui a comme épicentre Saint-Dié. Il s'avère qu'il s'agit d'un  "commando" dont le "vétéran" sortait de prison après avoir été condamné le 11 septembre 1990 (encore cette date de malheur) pour meurtre à 20 ans de prison.

2) L'affaire va être renvoyée devant la Cour d'Assises. Ce qui m'étonne le plus dans les documents envoyés régulièrement aux nombreuses parties civiles : seuls deux membres du gang sont encore en prison ! Les autres sont en liberté sous contrôle judiciaire ! Parmi les "libérés", on retrouve notamment celui qui à Villé aurait usé de la gâchette, au risque de tuer une guichetière, qui n'a eu la vie sauve que grâce au blindage de la vitre de séparation, sans lequel "elle aurait pris la balle entre les deux yeux" (selon les aveux du braqueur) ! Je n'ai pas à juger les motifs de ces libérations conditionnelles, mais quand même...je m'interroge.

3) En liberté, les "voyous" ont comme contrainte de ne pas se rencontrer, ni d'approcher leurs victimes. Est-ce la raison pour laquelle l'un d'eux a été placé au Centre Educatif Renforcé au Hohwald (Kreuzweg) à moins de 10 minutes en voiture du lieu de son forfait ? c'est-à-dire à proximité des résidences des victimes du hold-up. Voilà qui ne va pas m'inciter à me risquer à aller prendre mon petit-déjeûner à la proche villa Mathis. Plus sérieusement, l'administration judiciaire connaît-elle la géographie ? A moins qu'il ne s'agisse du résultat de la mise en place de directives de Pascal Clément, ministre de la justice, et de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur  ? Voudrait-on "nettoyer au karcher" les victimes, on ne s'y prendrait pas autrement.

6 novembre 2006

Démocratie participative : où en est-on ?

tusors_schwarzy_miniLe débat entre les trois candidats socialistes aux élections présidentielles ont provoqué la réflexion à tous les niveaux, et notamment la proposition de Ségolène Royal de créer des jurys populaires. Les DNA ont même publié un article : "La démocratie participative existe-t-elle déjà ?". Oui, elle existe sur le papier depuis l'Antiquité : à Athènes, tous les "citoyens" pouvaient s'exprimer (mais ils n'étaient que 10 % de la population, les 90 % autres étaient les esclaves qui n'avaient aucun droit). Cette idée de démocratie participative a été relancée à la Révolution Française, où les députés, "représentants du peuple", se devaient de transmettre les doléances du peuple, et de rendre compte à leur retour au pays. Il reste de cette époque le droit des citoyens d'assister aux délibérations des conseils, notamment des conseils municipaux...avec le "devoir" de ne pas intervenir, et donc de se taire.

Depuis des décennies, à toutes les élections municipales, les candidats promettent "d'ouvrir les commissions à des citoyens non élus". Très bonnes promesses, rarement tenues après les élections pour des motifs divers : peu d'empressement des élus à chercher des candidats, peu de candidatures à ce genre de poste...car les commissions n'ont souvent que peu de pouvoirs. Le conseil des élus reste souverain, les propositions, voire les simples observations, émises par les particuliers pèsent peu dans les débats. Lorsqu'il arrive par bonheur que l'un ou l'autre citoyen est associé, il est de bon ton qu'il s'inscrive dans la "majorité" et surtout qu'il ne tienne pas de discours inconvenant d'opposition. Sinon, il ne sera plus invité ! Le système est le même à la communauté des communes, où je l'ai "testé" moi-même après bien d'autres. Car, à ce niveau, et c'est le comble, on exclut même des élus !

Alors oui, rien que pour cette idée de mettre en place une meilleure démocratie participative, qui sera inscrite dans les textes législatifs, je soutiens la candidature de Ségolène Royal.

6 novembre 2006

L'image de la semaine...

Conférence de presse à propos des transports collectifs :

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