Lors du conseil municipal du 27/10, le financement du bourg-centre a été encore abordé au moment du compte-rendu des commissions. Le maire a redonné les chiffres qu'il a déjà donnés. Ayant souhaité répondre, le maire m'a refusé la parole. Démocratie, quo vadis ? J'ai donc repris le sujet sous le point divers pour rappeler :

- les chiffres que j'ai donnés dans la presse sont ceux-là mêmes qui figurent dans le dossier que la municipalité a transmis au Conseil Général pour l'obtention de subventions dans le cadre du taux modulé de 22 %.

- le conseil général est le moins "généreux" bien que le plus "compétent" en matière de financement de voirie.

Je constate qu'on a quand même "bouché le trou" partiellement en utilisant pour la requalification urbaine les 150 000 € restants du dossier "bourg-centre". Bref, la défaillance du conseil général est couverte par son financement...qui manquera dans d'autres dossiers où il était prévu !

On vous donne d'une main ce qu'on reprend de l'autre ! Où va-t-on avec une telle jonglerie ? L'avenir le dira.

A lire : dna0111argent

Bel édifice vu depuis la rue, la maison "Muhlach" est en train de s'effondrer à l'intérieur et sur la partie arrière. Préemptée par la municipalité, elle est vouée à la démolition. Par quoi sera-t-elle remplacée ? L'avenir et l'architecte de France nous le diront bientôt...

Le prochain conseil municipal est fixé exceptionnellement au lundi, 30 octobre à 20 h 30. Il est ouvert à toute la population.

Ordre du jour :

1) Compte-rendu des commissions communales.

2) Acquisition de terrain.

3) Construction d'une nouvelle gendarmerie - vente de terrain.

4) Suppression d'un emplacement réservé.

5) Relogement de l'office du tourisme.

6) Amortissement des immobilisations.

7) Décisions modificatives n° 1/2006.

8) Réalisation d'un prêt-relais.

9) Prise en charge de frais "piscine".

10) Demande de subvention pour classes de découverte.

11) Approbation du rapport annuel sur la qualité et le prix du service public d'eau potable.

12) Approbation du rapport annuel sur la qualité et le prix du service public de l'assainissement.

13) Communications du maire.

14) Divers.

Les deux bourgs jumelés ont un point commun : ce sont deux vieux centres de marché. Villé a son marché depuis le 18ème siècle, il durait alors deux jours par semaine (le mercredi pour les commerçants divers, le jeudi pour le marché de bestiaux). Aujourd'hui il reste le marché du mercredi matin, et celui des produits du terroir les jeudi soirs de l'été. Elzach a encore son Maienmarkt (troisième lundi de mai), le Septembermarkt (troisième lundi de septembre), le Nikolausmarkt (toujours le 8 décembre), et enfin le prochain, le Martini Markt le dimanche, 12 novembre.

Lors de la dernière réunion de la commission scolaire, a été entérinée la fin de l'existence du conseil municipal des jeunes. Cette assemblée avait pourtant bien démarré en début de mandat, lancée notamment par le conseiller municipal Michel WEISS. J'avais moi-même participé au lancement et au travail de la première année, qui avait consisté à donner des noms à certaines rues qui n'en avaient pas. J'étais intervenu dans les classes de CM1 et CM2 afin d'aider les jeunes à découvrir l'histoire de Villé et à y trouver des idées de noms. Ainsi sont nées la rue de la porte-haute, la rue des tisserands, la rue de la centrale électrique, et autres.

Pendant les années suivantes, des élections ont continué à avoir lieu, mais qui n'ont pas débouché sur une activité réelle, sans de réels sujets à traiter, sans propositions à élaborer. C'est ainsi que, naturellement, le conseil municipal des jeunes s'est arrêté.

L'idée de la mise en pratique de la citoyenneté des enfants n'était pourtant pas mauvaise. Il faudra revoir les modalités de fonctionnement lors du prochain mandat, peut-être dans une nouvelle république.

La guerre de Trente Ans fut une guerre qui ravagea le sud de l'Allemagne, et aussi l'Alsace, plus par des pillages des mercenaires que par des batailles. Elle est une suite des guerres de religion et commença en 1618 par la défenestration de Prague. Les bandes de pillards protestantes étaient conduites par le général Mansfeld, les bandes catholiques par les généraux Wallenstein et Tihy. De 1620 à 1629, ces guerres furent marquées par des triomphes catholiques, ce qui entraîna l'entrée en guerre du roi du Danemark Christian IV, puis du roi de Suède Gustave-Adolphe. Ce sont les armées de celui-ci quio occupèrent l'Alsace, et notamment les places-fortes de Benfeld, Epfig et St-Hippolyte. Ils détruisirent les châteaux-forts et les monastères. Plus près de nous, ils pillèrent les villages de St-Pierre-Bois et Albé. C'est le cardinal de Richelieu qui envoya les premières troupes françaises en Alsace pour combattre les troupes suédoises. L'Alsace était une des régions les plus touchées et les plus détruites pendant cette guerre. Les épidémies de peste (1628 et 1638) contribuèrent en plus à réduire la population de 60 %. Exemples : Breitenbach avait 1 000 habitants en 1610, 200 en 1650. Albé avait 1 500 habitants, il n'en resta que 150. A Dieffenbach-au-Val, village de 500 habitants, il ne restait qu'une famille de 7 habitants. Deux villages disparurent et ne furent pas repeuplés (Hundswiller, aujourd'hui lieu-dit de Thanvillé, Gunderswiller). Politiquement, l'Alsace était très morcelée. Le Val de Villé était partagé en trois parties : les terres appartenant à l'empereur d'Autriche (Villé, Triembach, Thanvillé, St-Pierre-Bois, Bassemberg, St-Martin, Maisonsgoutte, Breitenbach, Albé, Charbes), une partie appartenant au duc de Lorraine (Urbeis, Fouchy, Breitenau, Lalaye, Steige) et une troisième partie, le Comte-Ban, appartenant à l'évêché de Strasbourg (Neuve-Eglise, St-Maurice, Dieffenbach-au-Val, Neubois).

Le 3 octobre, j'ai narré dans le message "payez vos poubelles deux fois" la mésaventure d'un contribuable à qui on a réclamé deux fois la redevance des poubelles parce-qu'il avait déménagé de Villé à Benfeld. Sans aucune explication le percepteur vient de lui envoyer un rappel lui ordonnant de payer dans les 20 jours !

Mais encore plus intolérable : une veuve, dont l'époux est décédé en tout début d'année, a aussi reçu un avis de payer sa redevance 2006 avec 2 parts !

Injustice supplémentaire dûe à l'absence du prorata, et règlement intolérable et inhumain en plus face à la douleur des familles. Monsieur le Président de la Comcom, il serait temps de revoir votre façon de facturer les poubelles !

Les DNA du 17/10 ont réservé une page aux travaux du bourg-centre de Villé sous le titre "la métamorphose en route". Excellent article, très complet...mais où apparaissent, donnés par le maire de Villé, des chiffres bien optimistes.

Voici mon communiqué en réponse : "Avec un certain nombre de conseillers municipaux, nous avons été fort surpris du financemement concernant les travaux du bourg-centre annoncé dans votre article. En effet, suite à mon intervention au conseil municipal du 26/9, monsieur le maire avait annoncé qu'il avait obtenu en subventions 55 à 60 % (cf. DNA du 28/9). Annonçant maintenant un financement d'environ 1 M d'€ sur un coût de 2 531 000 €, il doit constater lui-même que les aides ne représentent plus que 40 %. Une différence de plus de 15 % représente bien, comme je l'avais affirmé, un manque de subventions de 350 000 à 400 000 €, soit deux années de budget communal. Et celui-ci provient bien du plafonnement de l'aide accordée par le Conseil Général lors de sa délibération du 22 juin 2006 et parue au bulletin départemental d'information du 30 juin (coût de financement retenu au taux modulé de 22 % d'un montant de 738 354 €, soit une aide de 162 437 € pour une déclaration de travaux de requalification urbaine de 2 104 924 € !)

Lors du derrnier conseil municipal, une majorité s'était dégagée pour que le plan de financement soit revu lors d'une commission des finances ou lors du prochain conseil municipal. La commission des finances étant convoquée pour le 24 octobre prochain, on peut s'étonner que Monsieur le Maire puisse déjà annoncer des chiffres.

Un dossier comme la requalification urbaine ne peut être une réussite que s'il est géré avec la plus grande rigueur. A défaut, les surcoûts entraîneront des conséquences graves pour la commune, qui risque de devoir geler tous les autres projets pour de nombreuses années, et pour les contribuables qui devront tôt ou tard "passer à la caisse". A l'heure où la situation de l'emploi dans la vallée et le bourg est loin d'être florissante, il est de la responsabilité des élus de gérer au mieux les finances publiques."

Pour Philippine qui vient de laisser un commentaire sur la signalisation à la montée de la croix (message : l'image de la semaine) voici la photo des deux panneaux qu'elle évoque. A chacun de se faire son idée. Comme riverain, je peux dire que je ne sais pas si la limitation de vitesse est respectée car je n'ai pas installé de radar. Quant au deuxième panneau d'interdiction, beaucoup d'usagers le considèrent comme inexistant.

La place du marché et la D-39 sont en plein travaux. La circulation reste interdite. Les commerces sont accessibles, mais certains ont profité pour fermer pour congés annuels, d'autres se sont déplacés en des lieux plus accessibles. Chacun s'adapte comme il peut...Espérons que les entreprises puissent avancer à la vitesse voulue.