Passe-droit à la piscine

Une histoire authentique au centre "Aquavallée". Une école du Val de Villé est inscrite toutes les semaines pour fréquenter la piscine, la natation est en effet une matière obligatoire pour les élèves. Mais voilà qu'un maître-nageur demande à l'une des classes de l'école, puis à une autre, de ne pas venir à la piscine, au motif que le Conseil Général veut disposer d'une partie du bassin pour faire trempette. Ce ne sont pas les conseillers généraux qui ont plongé dans le bassin, mais un certain nombre de quidams que personne ne connaissait, pas même les maîtres-nageurs. Au bout de 30 à 40 minutes, ces inconnus ont même profité du hammam. Puis, ils sont partis comme ils sont venus, ayant rendez-vous aux Tanzmatten de Sélestat. A l'heure actuelle, on ne sait toujours pas qui sont ces gens qui ont squatté la piscine aux heures réservées aux écoles ! Une marque de dédain envers les élèves, les enseignants, les parents ! Et qui en est à l'origine ? puisque même à la Communauté des Communes, un des principaux responsables n'était pas au courant... Y aurait-il dans cette vallée un "chef" qui décide tout seul ?

Comments

[un contribuable]

Je voudrais simplement rappeler à Beatus Renatus que l'argent du Conseil Général est l'argent des contribuables.Il faudrait donc que chacun puisse venir se baigner gratuiteemnt un jour.

Un contribuable.

[Beatus Renatus]

De quoi Boehler se mêle-t-il encore ? des "couacs" cela arrive partout. Et les enseignants sont assez grands pour s'adressé aux responsables de la piscine sans passer par ce blog douteux.
Et si quelques fonctionnaires du conseil général qui a largement financé l'établissement viennent un jour se baigner gratuitement, ce n'est qu'un juste retour des choses.

[Pied-de-Biche]

De qui le chef de bassin a-t-il reçu des ordres ? s'il en a reçus ?

[Michel]

A l’heure où les gouvernements de droite tapent sur les fonctionnaires et essayent de monter les français les uns contre les autres quant aux soi-disant privilèges de certaines castes de travailleurs, tout en oubliant de faire référence aux leurs, j’estime qu’il est très mal venu que des employés de la fonction publique squattent, en tant que tels, des équipements publics durant des créneaux horaires destinés aux scolaires.
J’espère que cette journée de repos n’a pas, de surcroît, été prise sur une journée de « travail » ( ! ?) offerte par le contribuable, même si tout le monde s’accorde à dire et à reconnaître que dans la fonction publique territoriale les conditions dudit travail sont d’une pénibilité extrêêêêême !

C’est en plus considérer les enfants, les enseignants et l’enseignement de la natation (subventionné soit dit en passant par le Conseil Général lui-même) pour peu de chose que de se permettre d’évincer une classe d’une séance de natation, déjà qu’il n’y en a qu’une dizaine de prévues au départ. Les périodes de vacances scolaires sont suffisamment longues et régulièrement placées durant l’année pour que nos travailleurs éreintés choisissent leur jour de sortie en groupe constitué en dehors des périodes scolaires. Et ce n’est pas parce que tous les ans on procède de la sorte dans une des piscines du département que cela est acceptable et que la pratique doit perdurer.

Je serais curieux de savoir quel(s) élu(s) de la vallée a ou ont été au courant et a ou ont couvert le chef de bassin dans sa démarche pour autoriser cette escapade au détriment des activités sportives de nos chérubins. A moins que l’on ne se soit dit que c’était moins important d’apprendre à nager que d’apprendre l’allemand et qu’il valait mieux que ces enfants restent en classe plutôt que d’aller s’inonder les neurones à la piscine.

Mais tout n’est pas perdu. Leurs enseignants leur uaront sans doute permis de progresser en éducation civique et en vocabulaire, en leur ayant appris la signification de quelques locutions comme ‘’passe-droit’’, ‘’privilège’’, ‘’manque de respect’’, ‘’dédain’’, ‘’mépris’’, ‘’injustice’’, etc…

Et l’on ose dire que l’enfant est placé au cœur du système éducatif !

Michel

[Bob de Steige]

La pratique est typique de l'ambiance qui règne : une série de castes !
A la tête, le mahradjhag ety ses princes !
En-dessous, les exécutants : les salariés de la comcom.
Et au bas de l'échelle, les "intouchables", à savoir les enfants, et les enseignants.
Une chose cependant : on a oublié de leur donner un drapeau bleu-blanc-rouge à agiter au passage des seigneurs.