Les arroseurs arrosés !

Les blogs ne font pas toujours bon ménage avec la politique, ou du moins avec certains élus politiques ! L'affaire de Puteaux a pris un tour d'envergure nationale : un citoyen de cette commune avait eu "l'outrecuidance" d'informer la population sur un certain nombre d'évènements de la vie politique de Puteaux. Aïe Aïe...on n'aime pas ça du tout dans les pyramides des pouvoirs locaux, sauf qu'ailleurs on préfère pratiquer l'exclusion. Christophe Grébert, qui se considère comme "un habitant de Puteaux qui a décidé de l'ouvrir" a donc été poursuivi en justice par le maire ... Il vient de gagner l'affaire en appel, puis vient de faire condamner pour diffamation le sénateur-conseiller général Ceccaldi et sa fille député-maire.  Son blog, qui devait pour lui rester un moyen d'information local, est devenu une référence nationale. Le blog est en lien : "Mon Puteaux" ou vous pouvez l'ouvrir directement en cliquant sur : http://www.monputeaux.com/

A lire aussi l'article du Nouvel Observateur : nouvelobs

Comments

[Romane]

Je crois que c'est partout pareil : pour les politiques, il n'y a que la vérité qui blesse ! Mais alors, pour débattre sur un blog, ou simplement se justifier, rien à faire : on ne les voit jamais !

[Philippe]

Grâce à JLB j'ai dévouvert le blog de Michel Moine et celui de Grébert. Bravo : c'est le pot-aux-roses contre le pot-de-fer ! Ici, le vrai pot-aux-roses reste la villa Mathis ! Peut-être bientôt le premier prix de fleurissement ?

[coincoin du coin]

Bien dit Tacotac... et pour une fois (ce qui n'est pas coutume...) je ferai court, puisqu'il n'y a strictement rien à rajouter.

[Tacotac]

Très beau sujet. Et JLB a raison : ceux qui se prennent pour des leaders ou des potentats, n'aiment qu'on s'exprime et considèrent chaque vérité publiée et chaque information qui ne leur plaîs pas comme des mensonges et des raisons de condamner et d'exclure de la politique. Grébert et Boehler ont un point commun : ils l'ouvrent pour informer la population.
Ils devraient être bien plus à le faire, c'est le seul moyen de faire avancer la démocratie.